D. AVRAMOPOULOS : Nous souhaitons la bienvenue à Athènes au Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, M. F. Sijilmassi, avec lequel nous avons eu une rencontre chaleureuse et constructive lors de laquelle le Secrétaire général nous a informé sur l’œuvre, la mission et les activités de l’Union pour la Méditerranée.
Comme chacun le sait, la Grèce a d’emblée soutenu – et elle continue de le faire – fermement l’Union pour la Méditerranée, et, bien entendu, le Secrétariat et M. Sijilmassi, et je voudrais publiquement le féliciter pour les initiatives qu’il a dernièrement prises visant au renforcement du rôle de cette organisation dans notre région élargie. Par ailleurs, c’est pour nous un honneur qu’un ancien diplomate grec, l’ambassadeur Varouxakis est en charge d’un portefeuille particulièrement important, celui de l’énergie, en sa qualité de Secrétaire général adjoint.
Il s’agit d’une organisation très importante, du point de vue politique, qui rassemble autour de la même table de dialogue tous les pays de l’Union européenne et du voisinage du sud, y compris Israël et l’Autorité palestinienne. Nous sommes convenus avec le Secrétaire général d’établir une coopération continue et de prendre des initiatives dans le cadre également de la présidence grecque qui commence le 1er janvier 2014, au cours de la quelle la Méditerranée sera au cœur de nos activités et en tête de liste de nos priorités.
J’aimerais encore une fois souhaiter la bienvenue au Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée et le féliciter pour sa visite en Grèce. Je suis convaincu que nous continuerons d’avoir une coopération très étroite et productive.
J’aimerais conclure en soulignant le rôle important et reconnu de tous que joue notre pays dans la région élargie de la Méditerranée, un rôle dont l’importance devient de plus en plus cruciale vu les événements dramatiques suite aux développements dans la région de la Méditerranée orientale. Dans ce cadre de l’Union pour la Méditerranée, la Grèce peut devenir l’un des plus importants facteurs pour créer un environnement de stabilité dans notre région élargie. Je tiens à remercier encore une fois le Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée pour cette rencontre et sa visite et à lui souhaiter la bienvenue.
F. SIJILMASSI : J’ai eu l’honneur et le très grand plaisir d’avoir une séance de travail extrêmement fructueuse avec Monsieur le ministre des Affaires étrangères et de lui dire combien je suis heureux d’effectuer cette visite de travail à Athènes, dans ce pays qui a une place centrale, une place fondamentale dans la construction méditerranéenne. Pour moi il était important au moment où j’entame ma mission en tant que Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée d’effectuer une telle visite pour échanger, dialoguer, recevoir également des propositions et des lectures, la vision de la Grèce par rapport à toutes les questions méditerranéennes. Nous vivons des moments particuliers, que ce soit sur le plan économique, que ce soit sur le plan politique. Mais il est important que nous soyons toujours dans l’action, que nous soyons dans un esprit partenarial, pour travailler ensemble et pour faire avancer nos idées et les projets sur lesquels nous travaillons. Sachez monsieur le ministre que l’Union pour la Méditerranée sera toujours à la disposition de la Grèce pour continuer à faire avancer les idées auxquelles nous croyons ensemble, pour concrétiser des projets de coopération régionale, de partenariat régional, d’intégration régionale, en particulier dans cette partie de la Méditerranée, mais également de manière plus générale avec l’ensemble des partenaires méditerranéens. Nous sommes une organisation qui a l’avantage d’avoir à la fois les partenaires du nord et les partenaires du sud. Et nous sommes une organisation paritaire et cette parité nous donne les moyens d’agir pour pouvoir renforcer cette coopération régionale en Méditerranée et dans mon action, dans l’action de mon équipe, dans laquelle je suis bien entendu accompagné par un collègue grec qui est avant tout un ami, que nous puissions continuer à réellement concrétiser ces actions sur lesquelles nous avons commencé à travailler. Nous formons beaucoup d’espoir, beaucoup d’ambition dans la perspective de la présidence grecque de l’Union européenne de 2014 qui sera bien entendu une étape importante pour nous et nous n’allons pas attendre 2014 pour commencer à travailler puisque nous allons travailler dès à présent conformément aux différentes questions que nous avons abordées ensemble. Je voudrais conclure en formulant tous me vœux de succès et de réussite pour vous personnellement Monsieur le ministre et pour ce beau pays qu’est la Grèce.
Merci beaucoup
September 12, 2012