Réunion trilatérale des ministres des Affaires étrangères de la Grèce, de la Bulgarie et de la Hongrie (Luxembourg, 05.11.2015)

Réunion trilatérale des ministres des Affaires étrangères de la Grèce, de la Bulgarie et de la Hongrie (Luxembourg, 05.11.2015)En marge des travaux de la 12e réunion des ministres des Affaires étrangères de l’ASEM au Luxembourg s’est tenue aujourd’hui une réunion trilatérale entre les ministres des Affaires étrangères de la Grèce, M. Nikos Kotzias, de la Bulgarie, M. Daniel Mitov et de la Hongrie, M. Péter Szijjártó.

Lors de la rencontre qui s’est déroulée dans un climat particulièrement chaleureux et cordial ont été examinées les possibilités visant à promouvoir davantage la coopération trilatérale dans une série de domaines, comme notamment celui de l’énergie. Plus spécialement, les trois ministres ont réitéré leur volonté de travailler de concert en vue de la mise en œuvre de projets comme les terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), le gazoduc TAP, le corridor vertical et l’interconnecteur Grèce – Bulgarie (IGB), qui présenteront des intérêts aussi bien pour leurs pays que pour la sécurité énergétique européenne.

Les trois ministres des Affaires étrangères sont convenus d’examiner l’idée portant sur la création d’un Fonds européen pour la sécurité énergétique et ont souligné la nécessité de ne pas appliquer le système de « deux poids, deux mesures » au sein de l’UE pour ce qui est de la mise en œuvre de structures, tout en soulignant l’importance de la diversification des sources et des voies énergétiques ainsi que le renforcement de l’interconnectivité qui contribuera à la création de l’Union énergétique européenne.

Ils ont souligné en particulier la nécessité de garantir la sécurité et la stabilité dans la région des Balkans, à travers l’étroite coopération des trois pays, tant sur le plan régional qu’au sein de l’UE, où ils peuvent jouer un rôle crucial. Dans le même esprit, il a été convenu d’examiner les possibilités visant à établir des contacts plus étroits avec les modèles de coopération existants, comme le groupe de Visegrád  et à créer de nouveaux modèles de coopération (par ex. le groupe « Balkans plus Visegrád », qui pourraient être particulièrement utiles pour affronter les défis actuels.

November 5, 2015