Après la réunion tenue sous la direction du Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, j’ai demandé la réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères sur la question de l’attitude provocatrice et l’illégalité accrue de la Turquie.
Cette demande est formulée à une conjoncture marquée par la menace turque manifeste contre la paix et la sécurité en Méditerranée orientale, en Grèce et à Chypre.
Malgré l’attachement de notre pays au dialogue sur la base des règles du droit international et du droit de la mer, un attachement que nous réitérons encore aujourd’hui, la Turquie a décidé de s’adonner de nouveau à son activité illégale.
Elle a de nouveau prouvé que ses déclarations concernant sa volonté d’engager un dialogue n’étaient non seulement pas sincères mais aussi un prétexte.
Qu’elle s’écarte des conceptions modernes régissant les Etats du 21e siècle.
Qu’elle agit et vit au 19e siècle.
Qu’elle applique une politique des canonnières.
Qu’elle persiste dans son rôle déstabilisateur.
Qu’elle agit en dehors du cadre du droit international.
Qu’elle tente d’imposer des faits accomplis.
J’aimerais donc être très clair : nous n’accepterons pas des faits accomplis.
Nous ne tolèrerons pas les tentatives de la Turquie.
Nous nous adressons à tous.
Nous faisons clairement savoir que la Grèce défendra sa souveraineté et ses droits souverains.
Nous invitons la Turquie à se retirer immédiatement du plateau continental grec.
August 11, 2020