Il y a quelques jours, la Troisième Commission de la 76e Assemblée générale des Nations unies a adopté à l'unanimité (consensus) l'initiative grecque sur la « sécurité des journalistes et la question de l'impunité » (Safety of Journalists and the Issue of Impunity).
La Grèce, en coopération avec d'autres États - Argentine, Autriche, France, Costa Rica, et Tunisie - soumet tous les deux ans un projet de résolution en la matière, qui est adopté à l'unanimité.
Il est à noter que cette année, 112 des 193 États membres des Nations unies ont coparrainé le projet de résolution. Il s'agit du nombre le plus élevé d'États ayant coparrainé ce projet de résolution par rapport au passé au sein de la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations unies. Un nombre aussi élevé de co-parrains caractérise rarement les résolutions de ladite Commission.
Il convient de noter que le texte de la résolution a été considérablement enrichi par rapport à celui de 2019 en incluant de nouveaux éléments, tels que l'accent mis sur la nécessité de protéger les femmes journalistes, la recommandation d'établir des mesures préventives et des procédures d'enquête adéquates, et l'exhortation aux dirigeants politiques et aux autorités publiques à s'abstenir d'utiliser des discours misogynes.
Ce succès de notre pays s'inscrit dans le cadre des efforts déployés au niveau international pour promouvoir et défendre la liberté de la presse et la sécurité des journalistes.
Enfin, il est à noter que la Grèce contribue systématiquement aux programmes de promotion de la liberté de la presse et de la protection des journalistes au niveau international, l'exemple le plus récent étant le financement d'un programme y relatif au Rwanda.
November 25, 2021