Je tiens à vous transmettre les salutations cordiales du Premier ministre de la Grèce, Antonis Samaras.
Je suis particulièrement heureux de me trouver parmi vous et je me rappelle toujours nos précédentes rencontres, en d'autres qualités, au moment par exemple où la Ville d’Athènes et la Ville de Chicago ont signé un protocole de coopération, en inaugurant une relation qui a permis de confirmer sa présence dans cette ville.
Ma visite a lieu a un moment où notre pays est au cœur d’une bataille, d’un grand effort, d’un combat.
Nous nous trouvons au beau milieu d’une guerre atypique qui ne démolit pas des bâtiments et n’entraîne pas la mort. Nous nous trouvons au beau milieu d’une guerre qui tue les conquêtes, les rêves et les espoirs.
Cette guerre nous devons la gagner, au nom de notre pays et de la société.
Je sais quels sont vos sentiments car tous les jours vous êtes en contact avec vos amis et membres de votre famille en Grèce. Vous ressentez de l’amertume et un sentiment de déception et vous partagez des sentiments avec vos proches de votre patrie qui vous préoccupent et vous attristent.
J’aimerais vous affirmer que dans un esprit d’unité, le gouvernement de coopération nationale livre sa bataille et d’ores et déjà enregistre les premiers résultats positifs.
La Grece commence, peu a peu, a regagner sa credibilite au sein de l’Europe.
J’ose espérer que tous ces sacrifices, car le peuple grec a consenti d’énormes sacrifices, apporteront leurs fruits. Le pays retrouvera son orientation, sa confiance en soi.
Tel est notre objectif commun et tout le monde doit participer à cette cause.
Nous voulons que les Grecs de l’étranger soient près de nous. Les messages que nous envoie la communauté grecque sont encourageants et notre responsabilité très grande.
L’heure est venue, après la crise, de rebâtir les relations de la Diaspora grecque avec la Grèce métropolitaine, en reformant profondément le Conseil des Grecs de l’étranger et en créant un environnement amical et hospitalier pour la puissante communauté des affaires des Grecs de l’étranger. Tout cela contribuera à la reprise de l’économie, à la croissance
La Grèce, en dépit de la crise, demeure l’un des principaux facteurs de stabilité et de sécurité dans une région où, ces derniers temps, la situation annonce de mauvais présages, même pour le monde entier. La Grèce est un facteur ferme de stabilité, elle a la force, elle a une présence marquée, un rôle considérable, une participation importante. Et nous ne permettrons pas à la crise économique de priver notre pays de ce rôle important.
Nous ouvrons avec fierté la Grèce à l’internationale.
Il existe un plan, une stratégie. Notre politique étrangère est réactivée. Et ici les Grecs de l’étranger sont invités à y contribuer par le biais de leurs organisations et initiatives.
Les relations avec les Etats-Unis occupent une place à part. Nous avançons ensemble et renforçons davantage nos relations. J'aimerais que vous sachiez que les Etats-Unis ont fait preuve d’une attitude particulièrement prudente vis-à-vis de la question de la crise économique en Grèce.
Ils nous soutiennent avec beaucoup de courage.
Vous êtes l’un des maillons forts de cette relation entre les deux pays puisque vous constituez l’un des principaux éléments de progrès et de développement de cette grande puissance. Nous sommes fiers de vous, comme vous devez être fiers de vos origines.
C’est sur ces pensées que je salue la soirée d’aujourd’hui et en partant j'emporte avec moi votre message pour le transmettre à notre patrie qui lutte en cette période. Un message de soutien, de détermination et de fierté.
September 20, 2012