Allocution du ministre délégué aux Affaires étrangères et Président du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, Miltiadis Varvitsiotis lors de la conférence sur Internet intitulée « Promouvoir l’égalité des sexes : le rôle et le cadre de fonctionnement des mécanismes institutionnels pour l’égalité en période de pandémie de COVID-19 »
« La pandémie et l’isolement ont mis en lumière des milliers de cas de violence conjugale à l’encontre des femmes. Nous devons adopter des politiques visant à les soutenir à leur lieu de travail et encore plus en tant que chefs de familles monoparentales », a indiqué le ministre délégué aux Affaires étrangères et Président du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, Miltiadis Varvitsiotis dans une allocution prononcée lors de la conférence sur Internet sur le thème « Promouvoir l’égalité des sexes : le rôle et le cadre de fonctionnement des mécanismes institutionnels pour l’égalité en période de pandémie de COVID-19».
M. Varvitsiotis a indiqué que la pandémie de Covid-19 a révélé l’importance de la résilience et de la contribution des femmes dans la société, car elles ont été en première ligne au travail et à la maison. Il a indiqué, toutefois, que des inégalités au détriment des femmes dans de nombreux domaines de la société et de l’économie ont été révélées. La marginalisation sociale, imposée pour empêcher la propagation du coronavirus, a mis en lumière des milliers de cas de violence conjugale à l’encontre des femmes en Grèce, mais aussi en Europe de manière générale. Pour cette raison, le ministre délégué aux Affaires étrangères a souligné la nécessité d’adopter des politiques afin de soutenir les femmes et les chefs de familles monoparentales – en majorité des femmes – qui sont au seuil de la pauvreté et de la marginalisation sociale. Par la suite, M. Varvitsiotis, en qualité de Président du comité des ministres du Conseil de l’Europe, a dénoncé l’intention exprimée par la Pologne et la Turquie de se retirer du traité européen sur les violences faites aux femmes.
Le ministre délégué a rappelé que la Présidence de la Grèce a placé au cœur de ses priorités la protection des droits de l’homme, de la démocratie et de l’Etat de droit en période de pandémie, en affirmant que l’accès à la santé est un droit dont personne ne doit se priver. Cela doit être entériné dans la Déclaration d’Athènes qui devrait être signée le 4 novembre à Athènes et constituera le premier document international sur la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales en cas d’urgence.
La conférence s’est tenue dans le cadre de la Présidence de la Grèce du Conseil de l’Europe et a été coorganisée par le Conseil de l’Europe, la Présidence de la Grèce et le Secrétariat général de la Politique familiale et de l’Egalité des sexes. La Présidente de la République hellénique, Katerina Sakellaropoulou, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, la Secrétaire générale du conseil de l’Europe, Marija Pejčinović-Burić ainsi que la Secrétaire générale de la Politique familiale et de l’Egalité des sexes, Maria Syregela, ont également prononcé une allocution.
October 21, 2020