«Je suis particulièrement honoré de m’adresser à vous tous qui vivez, servez et contribuez à la prospérité et au progrès continuel de ce grand pays : les Etats-Unis d’Amérique, en tenant en même temps vivant le lien avec nos racines, Chypre et la Grèce.
J’aimerais vous assurer, du fond du cœur, que la Grèce continuera, en étroite coordination avec la République de Chypre, de déployer tout effort possible afin de mettre fin à l’occupation illégale turque de l’île.
La priorité du gouvernement Mitsotakis et du peuple grec en général est toujours de parvenir à une solution globale, durable, juste et mutuellement acceptable au problème chypriote, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et en harmonie avec l’acquis communautaire, les principes et valeurs de l’Union européenne.
Notre objectif, mes chers amis, est de parvenir à une solution qui garantira le retrait de toutes les forces d’occupation turques. Une solution qui permettra à Chypre de s’affranchir du système de garanties et de droits d’intervention des années ’60, un système anachronique et non viable, pour employer les propres termes utilisés par le Secrétaire général des Nations Unies lui-même.
La réouverture - le plus rapidement possible - et le succès des négociations menées sous l’égide de l’ONU est l’une des priorités absolues de notre gouvernement. Tel est le message que Kyriakos Mitsotakis envoie à tous nos interlocuteurs ici, à New York, lors de toutes ses réunions tenues en marge de la 74e Assemblée générale des Nations Unies.
Il est particulièrement regrettable que cette visite s’effectue dans un contexte marqué par les activités de forage et de recherche illégales de la Turquie en Méditerranée orientale, activités qui portent atteinte à la souveraineté et aux droits souverains de Chypre et qui sont accompagnées d’une rhétorique agressive, de provocations dans la zone clôturée de Varosha, de violations continues sur la ligne de cessez-le-feu et la mise en avant de termes et modalités maximalistes pour la réouverture des négociations.
La Grèce connaît très bien ce comportement dangereux et illégal de la Turquie, car celle-ci adopte le même comportement – ou un comportement similaire – en Egée avec ses actions par ailleurs provocatrices. Nous considérons le comportement de la Turquie comme étant totalement inacceptable dans sa globalité. Il constitue non seulement une violation du droit international, mais va également à l’encontre du principe des relations de bon voisinage et sape les efforts déployés sous l’égide du Secrétaire général des Nations Unies.
Je pense - et m’attends - à ce que les Etats-Unis surtout, animés d’un haut sentiment de responsabilité, sauront convaincre la Turquie de respecter le droit international et de faire ce qu’elle doit faire.
Je suis convaincu que la Fédération chypriote d’Amérique et chacune de ses entités dans toute l’Amérique, contribuera de manière déterminante à cet effort.
Je vous remercie du fond du cœur pour votre invitation et la possibilité qui m’est offerte aujourd’hui de m’adresser à vous. Je saisis cette occasion pour saluer, de ma part et de la part du Premier ministre de la Grèce, Kyriakos Mitsotakis, les invités d’honneur à votre dîner, le Dr Simeon Simeonidis et M. Peter Cacoyannis. Mes chers amis, permettez-moi encore de vous saluer du fond du cœur et de vous promettre, Monsieur le Président, ce que les Grecs du monde entier savent déjà : que le gouvernement grec, le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis, sera à vos côtés dans votre effort visant à rétablir les droits nationaux de l’hellénisme.
Je vous remercie ».
September 27, 2019