Allocution prononcée par le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis lors de la conférence sur le thème « Les défis du droit dans l’Europe du futur » (Agora romaine, 08.07.2021)

Le message selon lequel la Grèce a l'obligation historique d’être à l’avant-garde à l'ère des grands défis en matière de droits de l'homme a été envoyé depuis l’Agora romaine par le ministre délégué aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, lors de son allocution prononcée ce soir à la conférence sur « Les défis du droit dans l'Europe du futur », organisée par l'Organisation européenne de droit public (EPLO) en coopération avec le ministère des Affaires étrangères et la région de l'Attique, dans le cadre de la conférence sur l'avenir de l'Europe. Il a ajouté que, comme nous l'avons fait cette année avec les initiatives sur le Fonds de relance et le certificat numérique, nous continuerons à mettre à l'ordre du jour les questions relatives aux principes et valeurs européens qui constituent le noyau dur de l'Union.

En particulier, M. Varvitsiotis a fait une référence historique spécifique à l'importance que les Grecs ont toujours attachée au respect de la loi et a souligné que la lutte pour la protection des droits de l'homme est une lutte continue et doit être menée sans rabais. « Nous entrons dans une ère de grands défis pour l'État de droit et les droits de l'homme et cette question sera une préoccupation majeure pour l'intégration institutionnelle de l'Europe à l'avenir », a-t-il déclaré.

Le ministre délégué a poursuivi en présentant les défis que la Grèce et l'Union européenne sont appelées à gérer dans l'ère post-covidienne, soulignant en particulier la nécessité de défendre les valeurs européennes fondamentales face aux contraintes de la pandémie. Il a rappelé que la Grèce a pris l'initiative sur cette question l'année dernière, en assurant la présidence du Conseil de l'Europe et en parvenant à la signature de la déclaration conjointe d'Athènes.

Le ministre délégué a également évoqué le défi de la migration, car d'une part il faut sécuriser les frontières et d'autre part il faut protéger les demandeurs d'asile, les questions de regroupement familial et d'accès à la justice. Dans le même contexte, il a souligné la nécessité de se prémunir contre le populisme, la désinformation, les fake news et la protection insuffisante des minorités, même dans les pays de l'Union européenne.

C'est pourquoi le ministre délégué a invité tous les Grecs à soumettre au Dialogue national sur l'avenir de l'Europe leurs propositions sur les questions ayant trait à la démocratie, à l'État de droit et aux droits de l'homme. « Une plus grande participation des Grecs à la Conférence renforcera notre voix et notre présence en Europe. Notre volonté et notre aspiration sont que la Grèce joue un rôle de premier plan dans le rêve européen. Elle a les origines historiques et le présent, mais aspire à l'avenir à être à l'avant-garde de la lutte pour plus d'Europe, plus de libertés et de droits ».

L'orateur principal de l'événement était le ministre d'État M. Georges Gerapetritis, tandis que le directeur de l'EPLO, le professeur Spyridon Flogaitis, le Préfet de l'Attique, M. Georges Patoulis, et le juge constitutionnel et ancien Premier ministre italien, M. Giuliano Amato, ont également prononcé une allocution.

July 8, 2021