Recherche effectuée au sein du Service et surveillance des travaux de chercheurs académiques

Dès 1998 déjà, le délai de légal exigé pour la consultation de documents diplomatiques grecs est passé de 50 à 30 ans, la Grèce se mettant ainsi au diapason de la majorité des pays membres de l’Union européenne. L’accès aux collections du Service des archives est ouvert aux chercheurs d’histoire, grecs comme étrangers, mais aussi à tout citoyen. La recherche aux documents déjà numérisés peut se réaliser uniquement à travers l’internet à http://arxeio.mfa.gr . L’autorisation de consulter les dossiers qui ne sont pas encore numérisés est accordée sur présentation préalable d’une demande écrite adressée au Secrétariat du Service des archives. Les demandes sont examinées par une commission d’employés diplomatiques qui se réunit la première dizaine de chaque mois. Selon une Décision Ministerielle la commission est présidée par le directeur du Bureau diplomatique du ministre ou son adjoint et dont le rapporteur est le Directeur du Service des archives diplomatiques et historiques. Les candidats joindront à leur demande leur curriculum vitae, si le Service des Archives diplomatiques et historiques le demande, et un résumé clarifiant de leur projet de recherche. Si la recherche est effectuée dans le cadre d’un travail de doctorat ou post-doctorat, le candidat joindra également une lettre de recommandation de son directeur de thèse.

Le Service des archives diplomatiques et historiques met à la disposition des chercheurs autorisés à consulter les archives une salle de lecture comprenant 10 postes. Ouverte au public scientifique du lundi au vendredi de 9h30 à 14h30, la salle de lecture reste fermée le week-end, les jours de fêtes nationales et religieuses, de même que durant les mois d’août et de novembre. Les chercheurs ont chacun droit à un maximum de 100 photocopies, lesquelles sont remises gratuitement. La recherche et la localisation des documents diplomatiques s’effectuent exclusivement à l’aide du catalogue électronique de l’YDIA, en utilisant les ordinateurs qui se trouvent dans la Salle de Lecture pour cette raison.