Cette année marque le demi-siècle de l'invasion de Chypre par la Türkiye, qui a conduit à l'occupation et à la possession illégale d'un tiers du territoire de l'île par l'armée turque, en violation des principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies et du droit international, sous le prétexte du coup d'État aventuriste de la junte contre le président légitime de Chypre, l'archevêque Makarios.
La perpétuation du statu quo actuel, ainsi que la création de deux Etats à Chypre, ne sont pas des solutions acceptables à la question chypriote, ni pour la Grèce, ni pour l'Europe. Nous restons attachés à la solution d'une fédération bizonale et bicommunautaire, un cadre de négociation qui a été accepté comme base de discussion par les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs depuis février 1977 et «l’ accord de haut niveau» entre le président de la République de Chypre de l'époque, l'archevêque Makarios, et le dirigeant chypriote turc, Rauf Denktaş. Une fédération dotée d'une seule souveraineté, d'une seule personnalité juridique internationale et d'une seule citoyenneté.
Dans le plein respect du peuple chypriote souverain, qui reste le juge final de toute proposition, la Grèce continuera à soutenir les efforts de la République de Chypre et du Secrétaire général des Nations Unies pour exploiter toutes les possibilités de résolution de la question chypriote. La recherche d'une solution juste, viable et mutuellement acceptable est une priorité nationale absolue. Sans effacer l'histoire et en respectant la mémoire des morts et des disparus, notre boussole reste la réunification de l'île dans le cadre fixé par les résolutions de l'ONU.
July 19, 2024