Le nouveau message Navtex illégal de la Turquie annonçant la réalisation de recherches illégales au sud de Castellorizo dans le plateau continental grec, à, à peine 6,5 milles nautiques des côtes grecques, constitue une escalade majeure et une menace directe contre la paix et la sécurité dans la région.
Quelques jours à peine après la rencontre entre les ministres des Affaires étrangères de la Grèce et de la Turquie lors de laquelle la partie turque s’est engagée à proposer une date en vue de lancer les contacts exploratoires, le manque de crédibilité de la Turquie est de nouveau mis en évidence tout comme le fait que cette dernière ne souhaite pas véritablement s’engager dans un dialogue. Elle persévère dans des pratiques agressives et illégales appartenant à une époque révolue, ce qui vient confirmer très clairement son rôle en tant que facteur par excellence déstabilisateur ainsi que son attitude infractionnelle dans la région. Depuis la Libye jusqu’à la mer Egée et Chypre, la Syrie et l’Irak, et maintenant, dans le Haut-Karabakh aussi.
Elle ignore systématiquement le droit international, le droit international de la mer et les règles de bon voisinage. Elle sape tout effort de dialogue, méprisant les exhortations de la communauté internationale. Elle est indifférente, de manière provocante, aux injonctions de l’Union européenne de se conformer à la légalité internationale, en tant que condition évidente à tout pas en avant dans les relations Union européenne – Turquie.
Nous invitons la Turquie à révoquer immédiatement sa décision.
A cesser immédiatement ses actions illégales visant à saper systématiquement la paix et la sécurité dans la région.
La Grèce, en tant qu’Etat européen contemporain, ne succombera pas au chantage. Elle continuera de défendre sa souveraineté et ses droits souverains, contribuant en même temps à l’instauration de la sécurité et de la stabilité régionales.
October 12, 2020