Communiqué du ministère des Affaires étrangères concernant la minorité musulmane en Thrace (09.09.2022)

La partie turque tente, une fois de plus, de déformer la réalité et de promouvoir de fausses nouvelles concernant la minorité musulmane de Thrace.

Il convient de se demander dans quelle disposition du traité de Lausanne, que la Turquie viole systématiquement, il est mentionné que les muftis de la minorité musulmane de Thrace sont élus.

Nous attendons de la partie turque qu'elle nous montre l'article spécifique.

Le fait que la Turquie tente d'établir dans un État tiers des procédures pour l'élection de chefs religieux qu'elle n'applique pas sur son propre territoire est pour le moins contradictoire.

Comme vous le savez, le Parlement grec a récemment adopté une loi sur la modernisation des institutions mufti.
Cette loi crée un cadre institutionnel moderne et complet pour les institutions mufti et les Muftis de Thrace.

Un cadre pleinement compatible avec la Constitution de la Grèce et les obligations internationales du pays, telles que définies par le traité de Lausanne, la Convention européenne des droits de l'homme, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, ainsi que les principes et les normes de l'Islam.

La Grèce, démocratie européenne et État de droit, respecte pleinement ses obligations envers la minorité musulmane de Thrace découlant de la convention de Lausanne.

Elle continuera à mener une politique cohérente en matière de minorités, qui favorise le bien-être de la minorité.

Au contraire, la Turquie continue de violer les droits de la minorité grecque presque disparue à Istanbul, Imbros et Ténédos.

En fait, il semblerait que la Turquie ait fait une déclaration en ce sens quelques jours après le triste anniversaire du Pogrom d’Istanbul de 1955, ce qui pourrait inciter la Turquie à réfléchir.

September 9, 2022