La Grèce suit de très près l'évolution de la situation en Libye, notamment la signature aujourd'hui d'un « mémorandum d’entente » entre le gouvernement d'unité nationale (GNU) de Libye et la Turquie dans le domaine des hydrocarbures.
La Grèce a des droits souverains dans la région, qu'elle entend défendre par tous les moyens légaux, dans le plein respect du droit international de la mer.
Force est de rappeler que la Grèce a procédé à une délimitation de sa ZEE avec l'Égypte, un accord qui a été conclu dans le respect du droit international de la mer.
En même temps, la Grèce conserve, comme le stipule la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, le droit ipso facto et ab initio à un plateau continental qui, en l'absence d'un accord bilatéral, est défini par la ligne médiane.
Enfin, il est à noter que le « mémorandum » turco-libyen de 2019 est illégal, nul et non avenu et sans fondement. Par conséquent, personne n'a le droit de l'invoquer.
Toute référence ou action en application de ce « mémorandum » sera de facto illégale et, en fonction de sa gravité, il y aura une réaction tant au niveau bilatéral qu'au niveau de l'Union européenne et de l'OTAN.
La Grèce continuera à informer ses partenaires et alliés du rôle déstabilisateur de la Turquie.
On se félicite des déclarations du président, ainsi que de la commission de l'énergie et des ressources naturelles de la Chambre des représentants libyenne, concernant l'invalidité et le manque de légitimité du mémorandum signé aujourd'hui à Tripoli.
October 4, 2022