Communiqué du ministère des Affaires étrangères concernant l’intervention du ministre des Affaires étrangères, Nikos Dendias à la conférence en ligne de l’Hellenic Society de la London School of Economics and Political Science (06.03.2021)

Le ministre des Affaires étrangères, Nikos Dendias, a prononcé une allocution lors de la conférence en ligne de l’Hellenic Society de la London School of Economics and Political Science sur le thème : « Grèce 2021 : Réfléchir sur le passé, façonner l’avenir (Greece 2021: Reflecting on yesterday, Shaping tomorrow).

Dans son intervention, le ministre des Affaires étrangères s’est référé aux priorités actuelles de la politique étrangère grecque, soulignant les 3 facteurs variables qui devront être pris en compte :


•   Les puissances traditionnelles, comme les Etats-Unis, ainsi que les puissances émergentes comme la Chine, l’Inde, la Russie et la Grande-Bretagne après le Brexit.

•  L’instabilité croissante dans la région de la Méditerranée orientale, due principalement aux actions de la Turquie. Dans ce contexte, il a indiqué que d’une part on observe la poursuite de la rhétorique agressive de la Turquie et de l’autre la poursuite des actions agressives de la Turquie dans la région élargie. Par ailleurs, il a précisé que ces actions incluent le maintien illégal des forces turques sur des territoires souverains comme Chypre, la Libye, l’Irak et la Syrie.
•    Les développements dans les Balkans occidentaux, le Moyen-Orient et le Golfe, en se référant tout spécialement à la perspective européenne des Balkans occidentaux ainsi qu’à la situation créée au Moyen-Orient avec la nouvelle donne créée par les « Accords d’Abraham ».

Le ministre des Affaires étrangères s’est en même temps référé aux deux piliers fondamentaux de la politique étrangère grecque : l’attachement sans faille à l’application du droit international et de la charte des Nations Unies ainsi qu’à l’attachement de la Grèce aux coopérations multilatérales, en citant l’exemple de la participation de notre pays à des organismes et organisations internationales comme l’UE, l’OTAN et le Conseil de l’Europe.

Il a souligné que la Grèce promeut la paix et la résolution des différends dans la région sur la base des principes du droit international, en se référant à la conclusion d’un accord sur la délimitation de la ZEE tant avec l’Italie qu’avec l’Egypte ainsi que la décision de recourir conjointement avec l’Albanie à la Cour internationale de justice de la Haye sur la même question. Il a indiqué que la Grèce espère résoudre le différend sur la délimitation de la ZEE et du plateau continental en Egée et en Méditerranée orientale avec la Turquie également, toujours sur la base du droit international.

Il s’est référé au soutien, de la part de la Grèce, de l’adhésion des pays des Balkans occidentaux à l’UE, en notant que le renforcement des relations bilatérales avec ces pays constitue une priorité afin de créer un climat de coopération dans de nombreux domaines d’intérêt commun.

Il a souligné que la Grèce souhaite devenir un pont entre le Moyen-Orient et le Golfe d’un côté et ’Europe de l’autre, tout en soulignant toutefois que notre pays souhaite également renforcer les coopérations avec des pays d’Afrique et d’Asie.
Enfin, il s’est référé aux relations bilatérales du pays avec ses alliés traditionnels, comme la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ainsi que son souhait de renforcer davantage les relations bilatérales et les coopérations avec d’autres pays.

Lire le texte intégral de l’intervention du ministre.

March 6, 2021