Le ministre des Affaires étrangères, Nikos Dendias, a participé aux travaux du segment de haut niveau de la 46e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU
dans le cadre d’une intervention par message vidéo, en raison des restrictions de la pandémie de Covid-19.
Le ministre a signalé que le Conseil des droits de l’homme dispose des instruments qui lui permettent d’apporter une contribution positive aux efforts consentis au niveau mondial en vue de la protection des droits de l’homme et a indiqué que la Grèce considère le Conseil des droits de l’homme comme étant la plateforme appropriée pour la coopération internationale et régionale dans le cadre de la politique étrangère en matière de droits de l’homme.
Dans ce cadre, M. Dendias a mis en avant, entre autres, la nécessité d’un suivi constant de la situation humanitaire en Libye, en Syrie et au Myanmar. Pour ce qui est plus particulièrement de la Libye, il a salué la récente élection du gouvernement transitoire par le Forum de dialogue politique libyen (LPDF), en signalant que pour parvenir à l’unité politique et à la protection efficace des droits de l’homme toutes les forces étrangères et les mercenaires doivent quitter le pays. S’agissant de la Syrie, il a notamment appelé toutes les parties impliquées à respecter leurs obligations sur la base du droit humanitaire international. Il a par ailleurs exprimé sa vive préoccupation à l’égard des conséquences humanitaires de la crise au Myanmar.
En outre, le ministre a évoqué les actions et les initiatives entreprises par la Grèce dans le cadre du Conseil des droits de l’homme, tout comme le soutien apporté aux réfugiés et aux migrants en permettant à ces derniers d’avoir un accès gratuit aux soins de santé, à la protection sociale et à l’éducation. Dans ce contexte, il a rappelé les flux migratoires constants, même en plein milieu de la pandémie, ainsi que les tentatives systématiques de certains acteurs étatiques d’instrumentaliser la souffrance humaine. M. Dendias a signalé à cet égard que le corps de garde-côtes grec a sauvé plus de 319 000 réfugiés et migrants pendant la période 2015 – 2020.
Enfin, le ministre a indiqué que la conversion de Sainte-Sophie en mosquée est totalement contraire au respect du patrimoine culturel et des droits culturels auxquels la Grèce accorde une importance particulière, en signalant que les entités compétentes en la matière telles que l’UNESCO, doivent être prises en compte.
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February 24, 2021