Ι. ΚASSOULIDIS : Suite à l’invitation de mon cher ami, Nikos Kotzias, ministre des Affaires étrangères de la Grèce, j’ai eu aujourd’hui le grand plaisir d’assister à une rencontre originale et innovatrice avec des représentants des partis du parlement hellénique sur des questions relevant de la politique étrangère. Lors de la rencontre j’ai fait le point sur les progrès réalisés et les difficultés que présente la négociation visant à parvenir à un règlement de la question chypriote.
Force est de signaler que lorsque nous avons réussi, Grèce et Chypre, à réaliser le grand exploit de l’adhésion à l’Union européenne, nous y sommes parvenus grâce à la coopération très étroite entre les gouvernements d’Athènes et de Nicosie, indépendamment du parti qui était au pouvoir à l’époque dans l’un ou l’autre pays. Et nous y avons également réussi car le Parlement hellénique a fait preuve de son soutien ferme à Chypre, montrant ainsi qu’il n’était pas disposé à ratifier un élargissement, si Chypre n’était pas incluse dans cette vague d’élargissement de 2004.
Par conséquent, comme vous le comprenez, les efforts consentis actuellement par Chypre pour se libérer de l’occupation turque ne pourront être couronnés de succès qu’à travers une coopération étroite, fraternelle avec la Grèce, le gouvernement grec, ses représentants et le peuple grec lui-même.
Ν. ΚΟΤΖΙAS : C’est pour moi un grand plaisir de m’entretenir avec Yannis Kassoulidis et d’écouter ses réflexions. Je tiens à le remercier d’avoir accepté mon invitation de participer au Conseil national sur la politique étrangère, suite à la visite de M. Anastassiadis et à sa rencontre avec le Président de la République et le Premier ministre. Nous aimons Chypre et l’occupation nous affecte fortement, mais le parcours commun de la Grèce et de Chypre nous donne de l’espoir.
May 25, 2016