Nous vous communiquons ci-dessous la traduction des déclarations du vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, E. Vénizélos et du Président de la République de Chypre, N. Anastassiadis devant les représentants de la presse, à l’issue de leur rencontre à New York, en marge de la 68ème Assemblée générale de l’ONU:
N. Anastassiadis : Avec le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Grèce nous avons eu une discussion très utile et importante. Il y a eu une communication d’informations sur les contacts effectués par le vice-premier ministre et par nous-mêmes, tandis que nous avons débattu des moyens qui nous permettront de déployer des efforts plus coordonnés en vue que notre objectif commun apporte les meilleurs résultats.
Je tiens à exprimer ma complète satisfaction pour le soutien du gouvernement grec et notamment pour l’aide apportée à moi personnellement et à Chypre en général par le biais des consultations du ministre avec le ministre turc des Affaires étrangères, M. Davutoglu. Je pense que ces consultations multilatérales d’importance majeure contribueront à l’atteinte de notre objectif, à savoir un dialogue qui serait le résultat d’un travail de préparation bien méticuleux.
C’est-à-dire, il faut que tous comprennent que la question n’est pas de fixer la date d’ouverture de ce dialogue, mais de faire en sorte que ce dialogue soit le résultat d’une préparation minutieuse pour éviter d’engager un dialogue qui ne mène nulle part, comme c’ était le cas dans le passé.
E. Vénizélos : Je voudrais remercier le Président de la République de Chypre pour les informations communiquées sur ses contacts et ceux de mon homologue, M. Kassoulidis ici à New York. Nous avons également eu des contacts. Nous avons un échange d’informations complet et une coordination étroite. Nous soutenons les efforts et les propositions du Président en vue d’insuffler un nouvel élan au processus visant à atteindre une solution durable et juste à la question chypriote. Et cette solution, comme nous le signalons toujours, doit être conforme aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, à l’acquis communautaire et acceptable par le peuple chypriote qui sera consulté par la voie d’un référendum sur son avenir, l’avenir de la République de Chypre.
Je pense que cette forme de coopération apporte des résultats, comme l’on peut le constater par ce qui s’est passé à ce jour, mais aussi ici à New York.
Notre position, telle que façonnée à travers notre coordination, est très claire. Nous sommes prêts à, au niveau qui sera convenu, nous entretenir avec le négociateur de la communauté Chypriote turque. Tout comme le gouvernement turc qui s’est déclaré prêt à s’entretenir avec le négociateur de la communauté Chypriote grecque.
Comme je l’ai affirmé hier, la communauté Chypriote grecque et turque sont prévues par la constitution en vigueur de la République de Chypre de 1960. D’autres fois aussi, dans le passé, ont été nommés des négociateurs.
Pour nous, l’important est de sauvegarder la personnalité légale internationale, l’existence et l’unité de la République de Chypre qui est un Etat membre souverain de l’ONU et de l’UE, lequel s’exprime par le biais de son Président, M. Nikos Anastassiadis qui prend toutes ces nouvelles initiatives dont vous avez pris connaissance en détail.
September 25, 2013