S. DIMAS : Bonne année. J’espère que 2012 sera meilleur que 2011 et que les bases seront jetées pour que notre pays puisse de nouveau connaître la reprise, la croissance, générer plus d’emploi et contenir le chômage.
JOURNALISTE : Quels sujets avez-vous abordé lors de votre entretien avec le Président ?
S. DIMAS : Le Président de la République et moi avons eu l’occasion d’échanger des vues. Ses points de vue et ses conseils sont précieux pour moi et l’élaboration de notre politique. Nous nous sommes entretenus sur différents sujets d’actualité et notamment sur nos relations avec les pays voisins, les Balkans occidentaux, l’initiative du ministère des Affaires étrangères dans le but de promouvoir la coopération et les efforts d’adhésion des différents pays des Balkans occidentaux ainsi que la rencontre que nous aurons à Thessalonique en février prochain.
JOURNALISTE : Suite aux récentes déclarations Yilmaz au sujet de l’origine des incendies de forêt en Grèce, vous avez fait une démarche. Pensez-vous que cela suffise à ce que nous obtenions des réponses ?
S. DIMAS : Nous attendons de voir les réponses. Cette question qui a été soulevée par un ancien premier ministre a fait la une de l’actualité et manifestement le peuple grec y est très sensible. Nous voulons d’excellentes relations avec notre voisin, la Turquie, mais ce genre d’actions, quelle que soit leur époque, doivent être élucidées car elles empoisonnent le climat de nos relations.
JOURNALISTE : Hier, M. Papoulias a parlé d’une attaque portée contre Papademos. M. Papademos est-il soutenu par les trois partis de la coalition pour éviter justement qu’il soit la cible de ce genre d’attaques ?
S. DIMAS : Je pense que le gouvernement de M. Papademos bénéficie du plein soutien des gouvernements du parlement, il a le soutien parlementaire de plus de 250 députés et du peuple grec. Le peuple grec a nourri les espoirs de succès de ce gouvernement et nous devons tout mettre en œuvre pour que ce gouvernement réussisse.
JOURNALISTE : La question de l’intervention de…
S. DIMAS : Comme je l’ai dit au Président de la République également, le peuple grec est particulièrement sensible aux questions relatives à l’orthodoxie et cette question qui a surgit n’est indéniablement pas du ressort du ministère des Affaires étrangères. Merci beaucoup et bonne année.
January 2, 2012