G. KATROUGALOS : Nous avons eu une discussion substantielle avec le ministre des Affaires étrangères de l’Ancienne République yougoslave de Macédoine, M. Dimitrov. Nous sommes tous les deux convenus que les déclarations inopportunes qui instillent le doute quant à la véritable signification de l’Accord de Prespès devraient être évitées justement parce que les deux pays insistent sur le plein respect de l’esprit et de la lettre de cet accord qui est mutuellement profitable pour les deux pays. Et nous sommes également convenus, comme j’ai eu l’occasion de l’évoquer aussi hier lors de la conférence de presse y relative, que ce que décrit exactement la situation des obligations de part et d’autre, est l’article 4, paragraphe 3 de l’Accord, ce qui ne laisse aucune latitude pour intervenir à l’intérieur de chacun de nos deux pays.
Nous demeurons donc attachés à l’esprit et à la lettre de l’Accord de Prespès et nous procédons tous les deux à sa pleine ratification après l’achèvement de la révision constitutionnelle dans le pays voisin, comme le prévoit précisément ledit Traité.
JOURNALISTE : Avez-vous soulevé cette question lors de votre rencontre avec le Secrétaire général de l’OTAN ?
G. KATROUGALOS : Nous avons eu avec le Secrétaire général de l’OTAN une discussion sur cette question mais aussi sur le processus technique qui s’ensuivra si l’accord est ratifié dans les deux pays, chose que nous espérons tous.
JOURNALISTE : Que vous a répondu votre homologue de Skopje concernant ces déclarations ?
G. KATROUGALOS : Il fera des déclarations similaires lui aussi. Nous sommes convenus, comme j’ai tout à l’heure affirmé, de ce que je vous ai annoncé, à savoir que nous devrions faire très attention, qu’ils devraient faire très attention, pour ne pas instiller le doute et éviter les erreurs d’interprétation quant au contenu de l’Accord.
December 4, 2018