Aujourd’hui, nous avons commencé notre discussion par des dossiers ayant trait à l’ARYM. J’ai expliqué que Skopje devrait comprendre qu’il ne pourrait y avoir aucune solution sans l’acceptation de l’accord de Prespès et qu’il était impossible d’assurer un meilleur accord pour chaque partie comme l’affirment les deux oppositions en Grèce et en ARYM, car même par une simple opération mathématique on constaterait que cela est impossible.
Nous avons discuté de la nécessité d’assurer le fonctionnement des institutions en Bosnie et à cet égard j’ai indiqué – car le troisième dossier sur lequel nous nous sommes penchés était l’immigration – qu’il y avait toujours des flux migratoires en provenance de la Méditerranée orientale et que ces flux avaient doublé depuis l’année dernière.
Ils sont, même aujourd’hui, plus nombreux que ceux en provenance de Libye et de la Méditerranée centrale et, par conséquent, nous ne devons, même pour un instant, relâcher notre attention de ce côté de la Méditerranée orientale.
Enfin, lors du déjeuner nous avons discuté du Venezuela et j’ai signalé à mes homologues que l’on devrait formuler des propositions de compromis et trouver les moyens et les processus permettant à la démocratie de fonctionner et à ce pays d’organiser des élections démocratiques.
Je vous remercie.
October 16, 2018