«La distance entre Ankara et Bruxelles est claire et explicite, comme il est décrit dans la décision prise hier par le Conseil des Affaires générales de l'UE, dans laquelle il apparaît clairement que la Turquie, bien qu'elle soit un pays candidat à l'UE, ne respecte aucune des conditions qui la rapprocheraient de l'acquis européen et ne se conforme à aucune décision de l'UE sur les questions de politique étrangère, tout en faisant preuve d’une attitude provocatrice à l'égard des États membres tels que la Grèce et Chypre. » C'est ce qu'a déclaré le ministre déléguée aux Affaires étrangères, Miltiadis Varvitsiotis, à l'issue de sa rencontre avec la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères belge, Sophie Wilmès, aujourd'hui à Bruxelles.
Avec la décision d'hier, a-t-il dit, nous avons également réussi à insuffler un nouvel élan à la politique européenne d'élargissement, puisqu'aucune conclusion n'avait été adoptée depuis des années, et nous avons rouvert le dialogue sur l'élargissement dans les Balkans occidentaux, puisque la Bulgarie, suite à la proposition de compromis de notre pays, a levé ses réserves à l'égard de la Macédoine du Nord.
Auparavant, M. Varvitsiotis avait discuté avec la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères belge de toutes les questions figurant à l'ordre du jour européen, l'avait informée des positions grecques sur la Méditerranée du Sud-Est et de l’attitude provocatrice turque, et avait eu avec elle « une discussion approfondie sur la question des réfugiés et le défi qu'elle pose au parcours de l'Union européenne ». À l'issue de la réunion, il s'est félicité «des positions fermes de la Belgique sur l'approfondissement de l'UE, sur la nécessité de plus d'Europe et, bien sûr, sur la nécessité de soutenir les pays se trouvant dans des «voisinages» difficiles comme le nôtre ».
December 15, 2021