La question des sanctions supplémentaires contre la Russie, la réponse à la crise humanitaire en Ukraine, ainsi que la question de la crise énergétique et alimentaire dominent l'ordre du jour du Conseil Affaires générales de l'UE, a déclaré aujourd'hui le ministre délégué aux Affaires étrangères Miltiadis Varvitsiotis lors de la réunion du Conseil à Bruxelles.
En ce qui concerne la crise énergétique, M. Varvitsiotis a noté que le gouvernement grec a déjà mis en œuvre une série de propositions présentées par le Premier ministre lors de la réunion conjointe des dirigeants du Sud. « Pour nous, il est important de poursuivre les discussions, car le défi des prix élevés de l'énergie est un vrai défi, qui représente un grand risque pour la durabilité économique de tous les citoyens de l'Union et donc la réponse doit être européenne. Tous les pays ne peuvent pas faire face, seuls, aux conséquences de cette crise énergétique », a-t-il déclaré. « Face à des défis majeurs, les réponses ne doivent pas être nationales, mais européennes », a-t-il souligné.
Il est noté que la préparation du Conseil européen de jeudi et vendredi (24-25.03), auquel M. Varvitsiotis accompagnera le Premier ministre, est à l'ordre du jour du Conseil des Affaires générales.
Voici la déclaration intégrale :
« Aujourd'hui, dans le cadre de la préparation du Conseil européen, nous discuterons de la question de l'Ukraine, de la manière dont l'Europe dans son ensemble fera face à la fois à l'invasion russe et aux questions liées à l'aide humanitaire en Ukraine, ainsi qu'aux sanctions supplémentaires imposées à la partie russe, qui doivent être envisagées à la lumière des opérations militaires en cours".
Dans le même temps, le grand problème de l'Europe et des citoyens européens n'est autre que la hausse des prix de l'énergie. C'est pourquoi la Grèce a déjà fait avancer une série de propositions avancées par le Premier ministre et a demandé et participé à un sommet conjoint des dirigeants du Sud. Malheureusement, l'Union européenne dans son ensemble n'a pas encore atteint le stade où elle est capable d’avoir une voix commune face à ce défi. Pour nous, il est important que les discussions se poursuivent car le défi des prix élevés de l'énergie est un véritable défi qui représente un grand risque pour la durabilité économique de tous les citoyens de l'Union et la réponse doit donc être européenne. Tous les pays ne peuvent pas faire face, seuls, aux conséquences de cette crise énergétique.
Enfin, nous devons commencer à nous préparer à ce qui va arriver après la poursuite de la guerre en Ukraine, à savoir une éventuelle pénurie de céréales de base sur le marché. Cela pourrait signifier, premièrement, une augmentation significative des prix et, deuxièmement, cela pourrait signifier que nous verrons des perturbations dans le grand voisinage, en particulier dans les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
Pour cette crise alimentaire, l'Europe doit commencer à se préparer, et les premières discussions auront déjà lieu ce matin ici à Bruxelles. La Grèce est guidée, dans ce cadre de discussions, tout d'abord par la préservation de l'intérêt national et des intérêts de ses citoyens et, ensuite, par le maintien de l'unanimité européenne. Parce que nous croyons que face aux grands défis, les réponses ne doivent pas être nationales, mais européennes ».
March 22, 2022