Déclaration du ministre délégué aux Affaires étrangères M. Varvitsiotis à l’issue de sa rencontre avec le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes de la France Clément Beaune (18.09.2020)

Déclaration du ministre délégué aux Affaires étrangères M. Varvitsiotis à l’issue de sa rencontre avec le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes de la France Clément Beaune (18.09.2020)« Je suis particulièrement heureux de recevoir aujourd’hui le Secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes de la France, mon ami Clément Beaune.

Le Secrétaire d’Etat français effectue une visite de travail à Athènes, en provenance de Chypre. Il a eu l’occasion de rencontrer le Premier ministre et d’échanger des vues, de l’informer des dernières évolutions et bien naturellement nous avons également eu l’occasion d’échanger des vues et continuerons lors du dîner qui suivra.

Une chose est claire : la Grèce et la France sont désormais des partenaires stratégiques et des alliés stratégiques. Et outre les liens qui nous unissent au sein du projet européen, nous partageons les mêmes préoccupations concernant la région élargie, la région de l’Europe du sud-est, la région de la Méditerranée orientale et concernant un large éventail de questions ayant trait aux évolutions internationales.

Nous nous trouvons devant une décision cruciale pour l’Europe. Et cette décision cruciale concerne la façon dont l’Europe elle-même se perçoit. Si l’Europe choisira finalement de monter que par les moyens pacifiques dont elle dispose, elle est dotée d’une puissance de dissuasion et de protection vis-à-vis des provocations de pays tiers, comme la Turquie qui adopte un comportement agressif et provocateur face à la Grèce et Chypre.

Le Président Macron et le gouvernement français dans son ensemble soutiennent pleinement les efforts de la Grèce visant à créer une alliance élargie au sein de l’Europe, mais au-delà de celle-ci, face à l’agressivité et à l’attitude provocatrice de la Turquie.

Et face à la politique qui préconise la force et le recours à la violence comme moyen de parvenir à des objectifs stratégiques, nous prônons la puissance de la diplomatie, nous prônons la puissance du droit international, nous prônons la puissance des bonnes relations et des contacts étroits.

Dans cet esprit et avec mon cher ami Clément, nous entamons une coopération qui, j’espère, tiendra dans le temps et j’aimerais encore une fois le remercier. Et remercier en sa personne la République française, pour les efforts infatigables qu’elle déploie afin d’appuyer les efforts de la Grèce de sorte que la prochaine semaine, lors de la conférence au sommet, il y ait un message clair de soutien, non seulement des positions grecques, mais des idéaux européens.

Ce qui signifie que les relations internationales sont envisagées sous le prisme du droit international, elles sont résolues au moyen du dialogue constructif qui ne laisse aucune place au chantage ou à des comportements révolus, remontant aux siècles passés.

Cher Clément, nous sommes particulièrement heureux de t’avoir avec nous ce soir. J’aimerais te remercier pour le soutien, le soutien de la France aux positions grecques.

Je te passe la parole ».

September 18, 2020