Déclaration du ministre des Affaires étrangères, M. D. Avramopoulos au sujet du rapport de la Commission européenne sur l’ARYM (Luxembourg, 22 avril 2013)

Déclaration du ministre des Affaires étrangères, M. D. Avramopoulos au sujet du rapport de la Commission européenne sur l’ARYM (Luxembourg, 22 avril 2013)Dans son rapport de printemps sur l’ARYM, la Commission européenne constate un manque de progrès considérable à Skopje pendant la période couverte par ledit rapport.

Ce manque de progrès est dû dans une large mesure à la crise politique déclenchée en décembre dernier. Toutefois, cette situation reflète en fait une crise au niveau du fonctionnement des institutions démocratiques. En d’autres termes, il existe un déficit démocratique.

A travers notre intervention, nous avons mis en valeur des lacunes graves portant sur la liberté des médias, la séparation des pouvoirs et le pluralisme politique. A savoir des lacunes et des éléments ayant trait aux critères politiques de Copenhague et au noyau de la conditionnalité du processus d’adhésion.

S’agissant des relations de bon voisinage, nous avons fait clairement savoir à toutes les parties que les problèmes perdurent, voire se sont amplifiés.

Des compromis ne doivent pas être faits pour ce qui est des critères européens. Le message de l’Europe doit être clair. Autrement, on va certainement s’attendre à d’autres évolutions négatives.

Et cela n’est dans l’intérêt ni de l’Europe, ni, bien évidemment, du pays voisin lui-même.

Tel est le message que tous le monde doit comprendre.

April 22, 2013