La réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères se tient aujourd'hui à un moment particulièrement crucial pour la paix, la sécurité et la stabilité dans toute la région du Moyen-Orient.
Encore une fois, nous exprimons notre grande préoccupation face à l’escalade de la tension à Gaza et en Israël. Nous appelons à un cessez le feu immédiat et à une désescalade de la violence.
Nous devons avant tout garantir la perspective de la solution des deux Etats. Nous devons au plus vite retourner à la table des négociations et créer des conditions de confiance qui aujourd'hui n’existent malheureusement pas.
L’Union européenne offre des grandes possibilités, lorsqu’elle parle d’une seule voix et de façon coordonnée. Nous avons eu l’occasion de le souligner lors des discussions qui ont eu lieu.
La Grèce continuera de prendre des initiatives en vue de l’élaboration d’une politique dynamique, européenne dans la région, tout en valorisant les relations de confiance avec d’une part Israël et d’autre part les Palestiniens.
Dans le même temps, nous devons soutenir les efforts de puissances comme l’Egypte qui œuvrent pour désamorcer les tensions.
Les évolutions en Syrie sont tout aussi cruciales. Une entente entre plusieurs forces de l’opposition peut créer les conditions nécessaires en faveur du dialogue, d’une solution politique et pacifique.
La catastrophe humanitaire et l’éventualité que la crise se propage sont des risques tangibles et immédiats. C’est pourquoi, nous devons faire clairement savoir à toutes les parties que la solution militaire n’est pas une option et ne saurait mener nulle part.
La Grèce demeure non seulement un facteur stable, mais aussi un facteur de stabilisation dans la région élargie de la Méditerranée orientale et toutes les initiatives qu’elle entreprend dans le cadre de l’UE vont dans ce sens.
November 19, 2012