Le marathon des contacts, en marge de l’Assemblée générale, se poursuit et je me suis tout à l’heure entretenu avec la Secrétaire d’Etat américaine, Mme Hillary Clinton avec laquelle nous avons eu une discussion substantielle, sincère et chaleureuse qui a duré assez longtemps et au cours de laquelle nous avons abordé toutes les questions d’intérêt commun.
Bien évidemment, nous avons évoqué la crise économique et ses dimensions sociales ainsi que les dangers qu’elle représente pour la construction européenne et l’économie mondiale. J’ai décliné les positions et la politique du gouvernement grec, une politique qui conduit le pays vers la sortie de la crise et qui est, le plus important, crédible et sérieuse ce qui est reconnu de tous. Mais il s’agit aussi d’une politique qui a des dimensions sociales car elle implique les grands sacrifices du peuple grec ce qui a été reconnu et signalé par Mme Clinton tout au début de notre discussion.
Nous avons également évoqué des questions régionales, telles que nos relations avec les pays voisins et les changements qui s’opèrent dans la région élargie de la Méditerranée orientale. Nous avons discuté dudit « Printemps arabe », de la question de la Syrie, et bien entendu, nous avons constaté la convergence des vues pour ce qui est de la politique qui doit être adoptée en vue de faire face à la crise en Syrie et préparer la voie pour la démocratisation de la région et le façonnement d’un environnement de sécurité et de coopération.
L’occasion m’a été offerte de mettre en avant le rôle stratégique et central que joue notre pays dans cette région de la Méditerranée ainsi que son attachement ferme aux principes communs qui contribuent au rapprochement de nos pays, dans le cadre des organisations internationales.
C’est dans cet esprit que s’est déroulée notre discussion et nous avons conclu notre entretien en réitérant notre volonté commune de nous rencontrer de nouveau pour dresser un nouveau bilan de la situation et aborder toute une série d’initiatives qui contribuent au rapprochement de nos deux pays.
Car la Grèce et les Etats-Unis sont des partenaires stratégiques de longue date et nos relations se trouvent actuellement à un très bon niveau. Nous devons donc approfondir davantage nos relations dans le profit de nos deux pays ainsi que dans l’intérêt de notre participation commune à l’alliance atlantique et aux autres enceintes internationales.
September 26, 2012