JOURNALISTE : Pourriez-vous nous dire quels sont les résultats du Conseil des ministres des Affaires étrangères qui s’est tenu aujourd’hui ? Quels sujets avez-vous abordé et qu’en est-il par rapport à la Grèce ?
Ν. DENDIAS : Tout d’abord, ce qui nous concerne surtout c’est la question des relations gréco-turques. La question a été abordée, le Conseil a reconnu que le départ du navire « Oruc Reis » est un signe positif, mais un premier signe. La Turquie devra donner d’autres signes tangibles de respect du droit international. La question sera de nouveau abordée lors du conseil des chefs d’Etats et de gouvernements, afin que nous puissions aboutir à des orientations sur les relations euro-turques. Nous espérons que d’ici là, la Turquie aura donné des signes tangibles de respect du droit international. Cela étant, un large éventail de questions a été abordé : la Biélorussie, la nécessité d’imposer des sanctions à l’encontre du régime Lukashenko, la relation de l’UE et de la Chine, la relation de l’Europe avec les pays du sud de la Méditerranée, afin que nous puissions orienter des fonds de développement et résoudre des problèmes comme le chômage et l’immigration. De manière générale, une discussion élargie s’est tenue sur les défis géopolitiques qui concernent l’Union.
September 21, 2020