Déclaration du ministre des Affaires étrangères, N. Dendias, à l’issue de la séance d’information des représentants des partis parlementaires (Athènes, 01.02.2022)

Déclaration du ministre des Affaires étrangères, N. Dendias, à l’issue de la séance d’information des représentants des partis parlementaires (Athènes, 01.02.2022)Comme vous le savez, la communication d’informations à tous les partis parlementaires est l'une des priorités du gouvernement. Et ce, parce que la politique étrangère doit faire l'objet d'une unanimité nationale.

J'ai donc informé mes collègues, tout d'abord, de ma visite à Marioupol hier. Quelque 120 000 expatriés grecs vivent dans cette région. J'ai eu l'occasion de parler à leurs représentants et de les assurer de l'intérêt que la patrie leur porte.

J'ai également visité le village de Sartana, où se trouve une école où l'on enseigne le grec. J'ai pu rendre hommage sur la tombe des expatriés grecs qui ont été tués lors des incidents de guerre de 2014 dans la région.

La communauté grecque de cette région est confrontée, outre les questions de sécurité, à de graves problèmes en termes de soins de santé et de conditions de vie. L'État grec aidera autant qu'il le pourra à résoudre ces problèmes.

Par ailleurs, au cours de ma visite, je me suis entretenu par téléphone avec mon homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, que j'ai assuré de la position de principe de la Grèce. La Grèce, par principe, a toujours été en faveur de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de tous les États, conformément au droit international, en accord avec la Charte des Nations unies. Et je voudrais ajouter que la Grèce a été et est toujours favorable à la désescalade des tensions dans cette région. Nous maintenons des canaux de communication avec toutes les parties concernées. Je n'ai pas besoin de vous rappeler qu'il y a quelques jours, j'ai parlé avec mon collègue russe, Sergey Lavrov. En tout état de cause, la Russie fait partie intégrante de l'architecture de sécurité européenne. Nous pensons toujours que pour parvenir à une désescalade, le dialogue est essentiel.

Lors de la séance d’information des partis, j'ai également évoqué les développements dans la région au sens large, en mettant l'accent sur la Méditerranée orientale et les Balkans.

J'ai souligné ce que j'ai dit au Parlement avant-hier. La Grèce continuera à défendre sa souveraineté et ses droits souverains dans le cadre du droit international et du droit international de la mer.

Et aussi, elle continuera à répondre à tous les défis.

Mais la Grèce est également favorable à un dialogue constructif, bien sûr toujours sur la base du droit international et du droit international de la mer.

La Grèce est en dialogue avec tous les pays et convient que le droit international est la base sur laquelle les discussions entre les États doivent être menées. Y compris la discussion avec la Turquie, si celle-ci souhaite rejoindre ce cadre.

J'ai également mentionné à mes collègues le développement de partenariats multilatéraux dans la région, notamment le partenariat 3+1 entre la Grèce, Chypre, Israël et les États-Unis d'Amérique.

Je voudrais dire que nous sommes particulièrement heureux que la Commission européenne ait annoncé la semaine dernière qu'elle allait financer l'interconnecteur euro-asiatique, c'est-à-dire l'interconnexion électrique entre la Grèce, Chypre et Israël.
Une annonce qui a également été chaleureusement accueillie par les États-Unis d'Amérique.

Enfin, j'ai eu l'occasion d'informer mes collègues des ouvertures de la politique étrangère grecque, d'abord en Afrique, puis en Asie, en Océanie et en Amérique du Sud.

February 1, 2022