Déclaration du ministre des Affaires étrangères, N. Dendias, à l’issue de sa rencontre avec son homologue danois, Jeppe Kofod (Copenhague, 21.02.2020)

Déclaration du ministre des Affaires étrangères, N. Dendias, à l’issue de sa rencontre avec son homologue danois, Jeppe Kofod (Copenhague, 21.02.2020)Je vous remercie cher collègue, je te remercie Jeppe de l’accueil chaleureux que vous m’avez réservé.

En se fondant sur nos excellentes relations bilatérales, nous avons exploré aujourd’hui des moyens qui nous permettront de renforcer notre coopération dans différents domaines.

Nous avons eu un échange de vues sur la question urgente du changement climatique et j’ai écouté avec un grand intérêt, dois-je dire, l’analyse de Jeppe concernant la manière dont le Danemark a réussi à devenir pionnier dans le domaine des sources d’énergie renouvelables. Nous avons beaucoup à apprendre du savoir-faire danois dans ce domaine en vue de parvenir à mettre fin à la dépendance à l’égard du lignite d’ici à 2028, conformément à l’engagement du Premier ministre, M. Mitsotakis.

Nous avons également discuté de la question migratoire, question qui préoccupe les deux pays et, bien évidemment, toute l’Europe. J’ai décliné notre position pour ce qui est de la nécessité de procéder à une révision complète du processus d’asile. Je dois dire que j’ai écouté très attentivement la proposition du Danemark qui semble être très raisonnable.

En outre, l’occasion nous a été offerte d’échanger sur le parcours européen des Balkans occidentaux. L’adhésion à l’UE constitue la garantie absolue pour la consolidation de la stabilité et de la prospérité dans la région en question, à condition, bien évidemment, que la conditionnalité y relative soit respectée. Dans cet esprit, nous considérons les propositions de la Commission pour la révision du processus d’adhésion comme étant un très bon pas dans la bonne direction.

Enfin, nous avons discuté de la situation en Méditerranée orientale où la Turquie exerce sa politique étrangère à travers une diplomatie propre à la politique de la canonnière du 19e siècle. Une politique agressive qui met en danger la paix et la stabilité dans le sud de l’UE, en sapant nos efforts collectifs et en alimentant des défis tels que la migration et le terrorisme. J’ai exprimé notre satisfaction à l’égard de l’attitude claire dont l’UE a fait preuve vis-à-vis de ces dossiers.

Enfin, nous sommes convenus de poursuivre nos consultations dans la période à venir et je serai très heureux de vous accueillir à Athènes. J’espère que le jour de votre visite il fera aussi beau qu’aujourd’hui à Copenhague.

February 21, 2020