Cette semaine aux Nations Unies, avec la présence du Président du gouvernement de M. Kyriakos Mitsotakis, a revêtu une importance particulière pour la politique étrangère grecque.
La Grèce a traversé une crise très profonde, une crise qui l’a conduite à se replier sur elle-même par nécessité. Nous ne pouvons oublier que nous avons perdu une grande partie de notre PIB, environ 25%, presque comme s’il y avait la guerre.
Mais la Grèce – nous le disons sur tous les tons et à tous nos interlocuteurs – est de retour, à travers nos contacts continus et permanents et notre volonté de jouer le rôle qu’il nous appartient désormais de jouer. En tant que pays de l’UE, en tant que pays de la Méditerranée orientale, un pays démocratique, qui a beaucoup à dire dans les Balkans et la région élargie. Un pays qui a décidé de jouer de nouveau son rôle, que ce soit dans les dossiers concernant la Libye, la Syrie, la région élargie de l’Afrique du Nord ou encore les questions ayant trait à l’élargissement européen, à la Mer Noire, toutes les questions de notre région.
La Grèce n’a pas l’intention de s’absenter des fora internationaux. Nous serons ici, avec une politique démocratique et européenne claire qui défendra nos intérêts et promouvra nos valeurs et nos principes. Dans ce cadre, nous avons intensifié nos contacts avec le monde arabe, avec tous les pays du Golfe, bien entendu avec l’Egypte et la Libye ou encore l’opposition syrienne, à savoir tous ceux qui ont quelque chose à nous dire et à qui nous avons quelque chose à dire.
September 27, 2019