Deux jours intenses à Bruxelles. Tout d'abord, nous avons eu l'occasion de rencontrer la nouvelle direction de la Commission européenne, notamment la Commissaire Šuica, responsable de la Méditerranée et de la Démographie. Nous avons eu l'occasion de discuter des questions concernant notre pays. La crise climatique, dont la Méditerranée est au centre, les flux migratoires potentiels qui vont se développer, l'infrastructure durable qui doit être mise en place en Méditerranée, et aussi la question démographique, qui est un énorme problème européen et qui, pour la première fois, est placée au centre de l'attention de l'Union européenne.
J'ai également eu l'occasion de rencontrer le Commissaire grec au Transport et au Tourisme durables, M. Tzitzikostas, et de discuter des questions relatives à son portefeuille. J'ai également eu l'occasion de rencontrer les députés européens grecs. Il est important que la présence des députés grecs ait une valeur multiplicatrice supplémentaire pour notre pays.
Dans le cadre de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, le roi Abdallah de Jordanie nous a informé sur la situation au Moyen-Orient. Une situation qui se dessine après le cessez-le-feu au Liban, une situation qui reste fragile, mais qui fait naître une lueur d'optimisme. Il faut un cessez-le-feu immédiat. La crise humanitaire qui sévit actuellement doit prendre fin. Il faut une libération immédiate des otages. La Grèce a toujours respecté le droit international et c'est pourquoi nous soutenons également la solution à deux États avec la création d'un État palestinien.
Nous avons eu l'occasion d'écouter le ministre ukrainien des Affaires étrangères. J'ai également eu une conversation privée avec lui. Une discussion bilatérale au cours de laquelle il m'a exposé la situation sur le terrain, qui n'est pas bonne du tout et qui crée des conditions encore plus préoccupantes en raison de l'hiver. La Grèce est aux côtés de l'Ukraine. Nous pensons qu'il faut trouver une solution immédiate qui tienne pleinement compte de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine. Cette solution doit intervenir le plus rapidement possible, et ce, bien entendu dans le cadre du droit international.
L’occasion m’a été également offerte de rencontrer mon homologue turc pour discuter des questions relatives au prochain Conseil de coopération de haut niveau, qui se tiendra au début de l'année 2025 à Ankara.
La Grèce a un chapitre diplomatique très important dans les nombreux développements en cours, en tant que membre de l'OTAN, membre fort de l'Union européenne et, dans moins d'un mois, membre du Conseil de sécurité des Nations Unies. Une empreinte internationale qui lui permet de faire entendre sa voix dans l'architecture internationale de sécurité. Un partenaire fiable, cohérent, fondé sur des principes et sur le droit international. Nous poursuivrons sur cette voie afin d'accroître notre empreinte diplomatique et internationale.
Je vous remercie.
December 4, 2024