Nous nous réunissons aujourd'hui, dans des circonstances adverses, à un stade extrêmement critique de la guerre au Moyen-Orient. Le Conseil des Affaires étrangères doit immédiatement gérer trois questions cruciales.
La première est d'ordre humanitaire. Nous assistons à une grave détérioration de la situation humanitaire. La Grèce soutient l'ouverture d'un plus grand nombre de corridors humanitaires afin que l'aide humanitaire soit acheminée sans heurts dans les zones touchées et que les infrastructures de base puissent être rétablies.
Deuxièmement, nous devons immédiatement aborder la question du non-débordement des hostilités. Nous sommes extrêmement préoccupés par ce qui se passe aujourd'hui au Liban, en Syrie, en Irak et, bien sûr, en mer Rouge, où la sécurité de la navigation est gravement menacée.
Et troisièmement, nous devons commencer à parler du lendemain, en offrant une perspective aux deux parties et, en particulier, à la partie palestinienne. Aujourd'hui, nous nous entretiendrons avec les ministres des Affaires étrangères de l'Égypte, de l'Arabie saoudite et de la Jordanie. L’occasion m’a été offerte de les rencontrer tous les trois, ainsi que les chefs d'État et le secrétaire général de la Ligue arabe. Leur contribution à la désescalade de la crise est cruciale.
Tout plan de paix doit inclure, en premier lieu, la condamnation absolue de toutes les formes de terrorisme. Il doit, deuxièmement, inclure la libération des otages, afin que le débat sur le jour d’après puisse avoir lieu et, bien sûr, troisièmement, il doit y avoir une perspective durable. En outre, l'architecture de sécurité de la région doit être placée sous la protection de la communauté internationale. Un retard supplémentaire à un stade aussi critique ne peut être une option.
January 22, 2024