Déclaration du ministre des Affaires étrangères Giorgos Gerapetritis aux journalistes à la suite de sa rencontre avec le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres (New York, 05.06.2024)

Déclaration du ministre des Affaires étrangères Giorgos Gerapetritis aux journalistes à la suite de sa rencontre avec le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres (New York, 05.06.2024)J'ai rencontré aujourd'hui le Secrétaire général des Nations unies.

Nous avons eu l'occasion de discuter, en long et en large, des questions majeures qui préoccupent actuellement les Nations Unies.

Tout d'abord, nous avons discuté de l'élection de la Grèce en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, un poste que la Grèce aspire à occuper avec vigueur, afin qu'elle puisse unir le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest, afin qu'elle puisse créer une voix de la raison, une voix du droit international au sein des Nations Unies, afin que la voix de la Grèce et de tous les États qui partagent la même compréhension puisse être entendue.

L'occasion nous a été offerte de discuter avec le Secrétaire général des questions cruciales du Moyen-Orient et de l'Ukraine, en particulier de la question du Moyen-Orient et de la proposition qui a été faite pour un cessez-le-feu immédiat.

C'est une proposition qui devrait être acceptée. Nous travaillerons tous dans ce sens. La semaine prochaine, une réunion au plus haut niveau se tiendra à Amman, en Jordanie, en présence du Secrétaire général.

La Grèce a toujours offert ses bons offices, tant au niveau bilatéral que multilatéral, dans le cadre des organisations internationales. Toutes les formes d'agressivité doivent être arrêtées. La catastrophe humanitaire dépasse l'imagination. Nous ne pouvons plus retarder l’instauration de la paix et de la prospérité dans le monde.

Enfin, nous avons également eu l'occasion de discuter avec le Secrétaire général de la question chypriote, en présence de l'envoyée personnelle du Secrétaire général, Mme Holguin. La discussion a porté sur l’état d’avancement des discussions qui sont en cours actuellement.

Nous avons réitéré notre position de base, à savoir que les deux parties doivent s'asseoir à la table du dialogue, discuter de manière sincère et se parler afin de développer une confiance mutuelle dans le cadre des décisions prises par le Conseil de sécurité des Nations unies. Ainsi, la situation que nous souhaitons tous et qui est une exigence de longue date dictée par le droit international et les Nations Unies pourra être instaurée à Chypre.

Nous espérons que dans un avenir immédiat, à l'initiative de l'envoyée personnelle du Secrétaire général, de nouvelles discussions auront lieu afin que nous puissions entamer le dialogue.

Le Secrétaire général et moi-même sommes convenus qu'il s'agissait d'un moment important. C'est une opportunité que nous ne devons pas laisser passer et, dans cette direction, la Grèce se tiendra aux côtés de la République de Chypre afin que nous puissions faire des pas importants vers le règlement de la question chypriote qui dure depuis très longtemps.


June 5, 2024