L’occasion m’a été offerte aujourd’hui de rencontrer le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au siège des Nations unies à New York. Nous avons eu une excellente discussion. Nous avons échangé des idées sur toutes les questions brûlantes, sur toutes les crises majeures qui se déroulent dans le monde en ce moment.
Toujours attachée au droit international, à une politique étrangère fondée sur des principes et des règles, la Grèce est à la disposition des Nations unies. C'est une chose que le Secrétaire général apprécie et il se réjouit toujours de notre coopération.
En ce moment, malheureusement, nous sommes dans une impasse au Moyen-Orient, en Ukraine, en Haïti, en Afrique subsaharienne. L’Organisation des Nations unies a un rôle très important à jouer. Nous devrions peut-être nous pencher sur le processus de prise de décisions, des décisions qui devraient être rapides et efficaces. Elles devraient donner l'assurance nécessaire d'intégrité, mais aussi de responsabilité pour ceux qui commettent des infractions en matière de droit international.
Nous avons discuté de la question chypriote avec le Secrétaire général. L'occasion qui nous est donnée d'avoir une discussion sur la question chypriote entre Chypre et la communauté chypriote turque est importante. Grâce à l'intervention personnelle du Secrétaire général, l'envoyée personnelle a été nommée et a pour mandat d'engager des discussions. Nous restons fermement attachés aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur une Fédération bicommunautaire et bizonale. L'occasion qui se présente doit être saisie par les parties pour s'asseoir à la table du dialogue. La Grèce épuisera toutes les possibilités pour que nous puissions avoir des développements positifs sur la question chypriote.
February 12, 2024