La Grèce a été représentée aujourd'hui à Amman, en Jordanie, lors d'une conférence internationale convoquée par le roi de Jordanie, le président de l'Égypte et le Secrétaire général des Nations Unies portant sur l'aide humanitaire à la Palestine, à Gaza et le plan de reconstruction après la cessation des hostilités.
Nous nous trouvons actuellement dans une situation véritablement dramatique pour la région. Il est absolument essentiel que les hostilités cessent immédiatement, que l'aide humanitaire puisse être acheminée sans heurt à Gaza et qu'un plan soit élaboré pour la reconstruction de Gaza, pour les principales routes qui permettront aux gens de rentrer chez eux, avec des infrastructures de base, avec des maisons, avec le retour de la vie en Palestine. Et, bien sûr, une vision doit être offerte au peuple palestinien, avec la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies sur la création d'un État palestinien dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité.
Dans ce contexte, le gouvernement grec soutient pleinement le plan du président américain Biden concernant une trêve immédiate, avec le retour des otages actuellement détenus, ainsi qu'avec un plan global qui permettra le retour des Palestiniens déplacés dans leurs foyers.
Je voudrais souligner une fois de plus que la Grèce, qui dispose d'un important capital international, a été invitée à cette conférence internationale et y a présenté son point de vue. La Grèce peut discuter, et elle le fait, avec toutes les parties concernées, et il est important que nous puissions contribuer à l'effort international qui est actuellement déployé pour parvenir à une cessation des hostilités au Moyen-Orient. C'est une demande universelle de l'Europe et du monde entier que ce cauchemar cesse.
La Grèce prendra une série d'initiatives pour que nous puissions obtenir des résultats bénéfiques au Moyen-Orient. D'ores et déjà, sur ma proposition au Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne, un groupe mixte spécial sera créé, composé des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne et du monde arabe, pour aider à promouvoir le processus de paix, tandis qu'avec mes homologues du Portugal et du Danemark, nous avons proposé à l'Union européenne la création d'un groupe pour aider à réformer les institutions du nouvel État palestinien lorsqu'il sera créé, afin de renforcer les institutions, en faveur de la paix, de la coexistence pacifique entre Israël et la Palestine.
June 11, 2024