Déclaration du ministre des Affaires étrangères Giorgos Gerapetritis à la chaîne ERT et à la journaliste Katerina Fryssa, après sa visite officielle en Arménie (Erevan, 10.01.2024)

 Déclaration du ministre des Affaires étrangères Giorgos Gerapetritis à la chaîne ERT et à la journaliste Katerina Fryssa, après sa visite officielle en Arménie (Erevan, 10.01.2024)G. GERAPETRITIS : J'ai eu l'occasion aujourd'hui de visiter l'Arménie et de rencontrer le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et le conseiller à la sécurité nationale. En même temps, j'ai visité la mission diplomatique grecque à Erevan. La Grèce a des liens historiques avec l'Arménie, des liens qui remontent à plusieurs siècles. C'est un pays ami. C'est précisément dans le contexte de cette amitié intemporelle que la Grèce a toujours veillé à apporter la solidarité et la sécurité nécessaires à l'Arménie. Particulièrement aujourd'hui, à un moment où l'intégrité territoriale est soumise à de fortes pressions en raison des événements survenus dans le Caucase du Sud. Il est particulièrement important, à la fois comme symbole et comme geste de bonne volonté de la part de la Grèce envers l'Arménie, d'aider notre pays ami et allié dans tous les forums internationaux. Au sein de l'Union européenne, de l'UNESCO pour le patrimoine culturel mondial, et partout où cela est nécessaire, afin qu'une solution équitable et durable puisse être trouvée, qui fasse écho aux principes de la Charte des Nations unies sur l'intégrité territoriale, l'inviolabilité des frontières et la prévention de tout acte d'hostilité. Pour le gouvernement grec, pour l'État grec, c'est une question de principe d'apporter sa solidarité à quiconque est sur la défensive, à quiconque est affecté par une agression de quelque nature que ce soit.

JOURNALISTE : Demain, vous avez une série de réunions importantes en Arabie Saoudite, et vendredi, nous attendons votre homologue palestinien à Athènes. Et lundi, vous entamez de nouvelles réunions. Un marathon, dirions-nous, de vos contacts dans le monde arabe.
G. GERAPETRITIS : Le Proche-Orient, malheureusement, traverse toujours une crise majeure, qui passe maintenant au niveau d'une crise humanitaire. Dès le début, la Grèce a défendu les principes du droit international, la nécessité d'établir des corridors humanitaires, la nécessité de ne pas faire de victimes civiles. La Grèce continuera d'offrir ses services aujourd'hui. Et elle les offrira parce que, grâce à la politique étrangère crédible qu'elle a développée, nous pouvons aujourd'hui parler avec autorité et crédibilité avec tous les acteurs internationaux ainsi qu'avec les parties concernées.
Dans ce contexte, je me rendrai demain en Arabie Saoudite et la semaine prochaine dans des pays de la région élargie, alliés et amis, tandis que je recevrai vendredi à Athènes le ministre palestinien des Affaires étrangères, dont c'est l'une des premières visites en Europe, sinon la première, depuis les événements du 7 octobre. Je tiens à souligner que le Moyen-Orient, qui s'embrase actuellement, avec le risque d'embrasement d'autres régions, en plus d'Israël et de la Palestine, doit être notre première priorité. Une priorité qui conduira à une solution juste et viable. Une solution basée sur les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et qui assure le bien-être de tous les peuples de la région.
JOURNALISTE : Nous vous remercions.

January 10, 2024