Nous sommes au milieu de deux guerres horribles qui secouent le monde. L'agression russe en Ukraine et la guerre au Moyen-Orient.
En particulier, en ce qui concerne la guerre au Moyen-Orient, malgré les efforts déployés dans le cadre du processus de paix, on assiste toujours à une escalade et à une expansion des hostilités.
En ce qui concerne Chypre, menacer un État membre de l'UE, menacer son existence et sa souveraineté est une action inacceptable. Nous sommes aux côtés de Chypre, qui est actuellement visée par une menace crue et cynique.
Pour ce qui est des Balkans occidentaux, dont nous parlerons aujourd'hui, la Grèce a toujours été la force vitale de l'intégration des Balkans occidentaux dans la famille européenne.
Nous continuons à soutenir cette perspective sur la base de la conditionnalité prévue et des capacités propres des États membres.
Dans ce contexte, je voudrais souligner que, notamment en ce qui concerne la Macédoine du Nord, l'État et les dirigeants politiques du pays ont systématiquement et constamment décidé de ne pas utiliser le nom constitutionnel du pays dans le discours public à l'intérieur du pays.
Il s'agit d'une violation flagrante de l'accord de Prespès, qui prévoit l'utilisation uniforme du nom de Macédoine du Nord, tant à l'intérieur du pays qu'à l'étranger.
Le respect du droit international et des accords internationaux est la base de la paix et de la sécurité internationales et son application sélective est inacceptable.
La voie vers l'intégration européenne ne peut être envisagée qu'à travers l'adoption complète de l'acquis européen et le respect total et inconditionnel du droit international et des accords internationaux.
June 24, 2024