Nous nous réunissons aujourd'hui à l'occasion de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des États membres de l'Union européenne, alors que les crises s'intensifient au lieu d'être endiguées.
C'est pourquoi nous discuterons et, nous l'espérons, obtiendrons des résultats substantiels afin d'améliorer la résilience de l'Ukraine, de renforcer les institutions en Afrique, de trouver un moyen de mettre fin aux hostilités au Moyen-Orient et d'engager une discussion de fond pour une solution durable, qui garantira la prospérité et la paix dans l'ensemble de la région.
En outre, nous discuterons des questions relatives aux relations euro-turques. La Grèce a toujours été favorable à la voie européenne de la Türkiye. Cela est dans l'intérêt de l'Union européenne et de la stabilité de la région de la Méditerranée orientale élargie.
De son côté, la Türkiye doit bien sûr reconnaître les questions hautement sensibles pour les États membres de l'UE. En particulier, il devrait y avoir des preuves tangibles de son engagement à poursuivre le dialogue sur la question chypriote, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. La Grèce sera présente dans ce processus.
Les relations entre la Grèce et la Türkiye se sont récemment améliorées. Il s'agit d'une condition préalable essentielle à l'avancement des relations euro-turques. D'autre part, la Türkiye devrait constamment démontrer sa volonté d'améliorer les relations euro-turques, en respectant toujours les étapes de l'acquis européen.
L'Union européenne devrait être présente dans les crises majeures et capable de répondre d'une seule voix aux préoccupations les plus pressantes du monde.
Je vous remercie de votre attention.
February 3, 2024