Nous sommes aujourd'hui à Malte, à la conférence des ministres des Αffaires étrangères de l'OSCE. Une réunion cruciale pour l'avenir de l'Organisation, mais aussi une réunion cruciale dans des circonstances extrêmement difficiles en Europe, où la guerre fait rage.
La Grèce, avec sa position responsable au cours des cinquante dernières années en faveur des valeurs universelles, de la démocratie, des droits de l'homme et de la résolution pacifique des différends, sera une fois de plus au premier plan.
Mon homologue turc et moi-même avons soumis une proposition conjointe pour deux des quatre sièges importants de l'Organisation en mai 2024. Il s'agit d'une démarche hautement symbolique, qui place précisément la paix au centre, la possibilité pour des États chargés d'histoire de pouvoir coexister et de créer une force motrice au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. La candidature grecque a été la seule à obtenir l'unanimité au sein du Conseil permanent des représentants permanents et nous attendons le verdict final demain.
Dans ce cas, la Grèce occupe une position extrêmement importante au sein de l'OSCE, la position de chef du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme, qui s'occupe de l'intégrité des élections, de la consolidation des institutions démocratiques, des droits de l'homme, de la protection des personnes vulnérables et des minorités, de l'élimination des inégalités.
La Grèce ne cesse d'étendre son empreinte diplomatique. Elle est à l'avant-garde des développements internationaux et des organisations internationales. Elle continue de servir le droit international et la résolution pacifique des conflits. Et surtout, elle contribue à la consolidation de la paix et à la prospérité des peuples. Je vous remercie.
December 5, 2024