Déclaration du ministre des Affaires étrangères, G. Katrougalos, à l’issue de la réunion du Conseil national sur la politique étrangère (Athènes, 19.04.2019)

Déclaration du ministre des Affaires étrangères, G. Katrougalos, à l’issue de la réunion du Conseil national sur la politique étrangère (Athènes, 19.04.2019)G. KATROUGALOS : Une autre réunion du Conseil national sur la politique étrangère vient de se tenir. Nous nous efforçons de créer une culture de consensus, là où nous pouvons y parvenir, dans les questions majeures de la politique étrangère et de la sécurité nationale, sans que le consensus ne veuille dire co-gouvernance, comme je l’ai à plusieurs reprises affirmé. Le gouvernement a la responsabilité de la gouvernance du pays en politique étrangère également.

Aujourd’hui la discussion a porté sur une question nationale. Comme vous le savez, nous avons valorisé le prestige international de notre pays en mettant en œuvre de nombreuses initiatives substantielles. L’heure est toutefois venue de réfléchir à la façon dont nous pourrons avoir une production systématique de politique, une planification, des objectifs stratégiques d’une manière institutionnalisée.

Tel est l’effort pour le Conseil de sécurité nationale. Il s’agit de la deuxième réunion qui se tient car nous voulons avoir la meilleure convergence possible des forces politiques, qui a été atteinte aujourd’hui dans une large mesure au Conseil national sur la politique étrangère.

Nous soumettrons à consultation au cours des prochains jours notre proposition institutionnelle sur la nouvelle conception de la sécurité nationale, sur l’organisation institutionnelle du ministère des Affaires étrangères et nous estimons que de cette façon nous venons parachever notre travail multidimensionnel en matière de politique étrangère.

J’ai informé les partis des questions en cours, tant en ce qui concerne l’Europe, que les relations bilatérales. J’ai été satisfait du niveau de la discussion et de l’ambiance qui a prévalu lors du Conseil national.

JOURNALISTE : Monsieur le ministre, M. Kotzias a dit, dans ses déclarations, que le gouvernement a permis de manière irréfléchie que M. Kammenos pose sa question devant le Parlement. Qu’avez-vous à dire à ce sujet ?

G. KATROUGALOS : Le gouvernement a l’obligation de se soumettre au contrôle parlementaire, une obligation dont il ne s’écarte pas. Vous avez vu ma prise de position s’agissant de cette question. Personnellement, je n’ai aucun doute au sujet de l’intégrité éthique de M. Kotzias. Je vous remercie.

April 23, 2019