Nous avons effectué ce déplacement en Iran en vue d'élaborer un plan d'action global, un "action plan" comme on l'appelle en diplomatie, lequel, espère-je, sera prêt en vue de la visite du Premier ministre, Alexis Tsipras vers le début de l'année prochaine. La visite en Iran a été efficace et porteuse d'espoir et fait partie d'une série de voyages que nous effectuons dans la région. Force est de rappeler que ces deux dernières semaines, nous nous sommes rendus à Istanbul et à Ankara, en Israël et en Palestine et le 8 décembre nous attendons la visite du Président de l'Egypte à Athènes.
S'agissant des Bruxelles, comme vous le savez, nous avons d'emblée plaidé en faveur de la nécessité de faire baisser les tons ainsi qu'en faveur de la retenue et de la modération dans les relations de l'Occident et notamment de l'OTAN avec la Russie car nous pensons que les discussions et le dialogue entamés à Vienne doivent être poursuivis en vue d'assurer l'instauration de la paix et le rétablissement du fonctionnement de la société en Syrie ainsi que la mise en place d'une constitution démocratique et l'organisation des élections dans ce pays. Car la source du problème des réfugiés est la crise syrienne et la solution à ce problème est l'instauration de la paix en Syrie.
December 1, 2015