N. DENDIAS : J'ai eu l'honneur aujourd'hui de représenter la Grèce au Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OSCE en présence de 57 ministres des Affaires étrangères, la première présence physique depuis le début de la pandémie.
Au cours de mon intervention, j'ai exposé les positions permanentes de la Grèce, à savoir le besoin de paix, de sécurité et de stabilité.
Et j'ai également eu l'occasion d'analyser l'exemple grec en Méditerranée orientale, à savoir comment la Grèce agit conformément au droit international, au droit international de la mer et aux principes de la Charte des Nations unies en tant que force de stabilité et de sécurité dans la région.
Cela étant, c'était aussi l'occasion d’établir une très longue série de contacts bilatéraux. Tout d'abord, dans le but de promouvoir la candidature grecque au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2025-2026, mais aussi pour avoir une compréhension des questions régionales qui préoccupent et intéressent la Grèce.
Parmi eux, l'Arménie et l'Azerbaïdjan, où j'ai rencontré les deux ministres des Affaires étrangères. Le ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan, afin d'avoir une compréhension claire de ce qui se passe en Afghanistan, en plus de promouvoir les relations économiques [Grèce - Kazakhstan]. Et de là, avec la ministre des Affaires étrangères de Bosnie-Herzégovine, un pays qui développe une situation problématique dans les Balkans. Le ministre bulgare des Affaires étrangères, dans le cadre de nos relations au sein de l'Union européenne, mais aussi avec les ministres des Affaires étrangères de pays plus petits, tels qu'Andorre et Saint-Marin. Ces réunions sont toujours une excellente occasion de promouvoir les objectifs nationaux et les perceptions grecques de l'avenir d'une Europe de la sécurité et de la stabilité.
JOURNALISTE : Avez-vous également eu une brève rencontre avec le ministre turc des Affaires étrangères, d'après ce que nous avons vu sur une photo ?
N. DENDIAS : Je n'appellerais pas cela une rencontre, mais plutôt une poignée de main en tant que rituel social. Comme vous le savez, je connais M. Çavuşoğlu depuis plus de vingt ans. Par conséquent, il allait de soi que, puisque nous étions au même endroit, nous allions nous saluer et échanger quelques mots.
December 2, 2021