Déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nikos Dendias, aux journalistes grecs à l’issue de sa rencontre avec la ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey (Accra, 25.11.2021)

Déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nikos Dendias, aux journalistes grecs à l’issue de sa rencontre avec la ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale du Ghana,  Shirley Ayorkor Botchwey (Accra, 25.11.2021)N. DENDIAS : Je considère la visite au Ghana comme étant extrêmement importante. Tout d'abord, c'est la première visite d'un ministre grec dans ce pays. En outre, le Ghana fait partie du club des amis de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, il sera membre du Conseil de sécurité des Nations unies à partir du 1er janvier 2012 tandis que son économie connaît la croissance la plus rapide en Afrique de l'Ouest, avec déjà plus de 100 millions d'investissements grecs.

Par conséquent, ma rencontre avec la ministre des Affaires étrangères ce matin, et avec le Président du pays cet après-midi, a pour but d'approfondir les relations, tant politiques qu'économiques.

Je pense que c'est un très bon début. Je pense que notre pays, la Grèce, devrait être présent en Afrique sub-saharienne également. Et aussi de pouvoir analyser les questions africaines au sein de l'Union européenne en tant que pays plus proche de ce grand continent en développement.

JOURNALISTE : Monsieur le Ministre, le nouveau gouvernement allemand a été formé. Pensez-vous que la prise des fonctions de la représentante des Vers en tant que ministre des Affaires étrangères aura également une incidence sur les relations bilatérales ainsi que sur les développements en général à l'Union européenne et dans la région ?

N. DENDIAS : Tout d’abord, bien sûr, cela reste à voir. Comme vous le savez, j'ai rencontré Mme Baerbock à deux reprises lorsqu'elle était dans l'opposition.  La participation des Verts au gouvernement allemand après les élections était une évidence pour nous. Et en effet, il était fort probable que les Verts prendraient en charge ce ministère, ce qui a été le cas.

Mme Baerbock, quand elle faisait partie de l'opposition, avait des positions parfaitement correctes et compréhensibles. Des positions compatibles avec le droit international, avec le droit international de la mer, avec les relations de bon voisinage, mais aussi avec l'homogénéité et l'identité de vues qu'ont les États membres de l'Union européenne face aux menaces extérieures.

Cela dit, bien sûr, il reste à voir quelles seront ses positions désormais en sa nouvelle qualité.

November 25, 2021