Je suis à Dubrovnik aujourd'hui. En plus de la rencontre évidente avec mon homologue croate Gordan Grlić-Radman, j'ai rencontré le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM) Nasser Kamel.
Mais j'aurai aussi l'occasion, dans le cadre du forum, d'exprimer les positions fermes de la Grèce. Les positions fermes de la Grèce sur l'avenir des Balkans occidentaux, sur la nécessité de leur perspective d'adhésion rapide, sur les énormes problèmes qui se posent en Bosnie-Herzégovine. Mais aussi le point de vue grec sur le caractère absolument inacceptable de l'invasion russe en Ukraine et les énormes difficultés qu'elle crée dans nos sociétés, ainsi que sur la nécessité de la stabilité et de la mise en œuvre du droit international et notamment du droit international de la mer en Méditerranée orientale.
Le Forum de Dubrovnik revêt un autre aspect particulièrement intéressant, à savoir l’aspect environnemental. C'est-à-dire l'effort de protection de l'environnement et de la Méditerranée en particulier. La mer qui nous entoure tous, la mer qui est la caractéristique particulière de notre patrie, la Grèce.
Dans ce contexte, la réunion avec le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée a donc été particulièrement intéressante, car nous avons discuté de la manière dont nous pouvons présenter les points de vue grecs sur l'environnement dans le cadre de la COP 27 à Sharm El-Sheikh. Mais aussi comment présenter la conférence internationale « Our Ocean Conference », l'initiative de l'ancien secrétaire d'État américain et actuel envoyé présidentiel pour le climat, John Kerry, que la Grèce s'est engagée à organiser en 2024.
Nous sommes donc très intéressés à montrer la dimension environnementale de nos initiatives. Je rappelle également que le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis est particulièrement sensible à la question des plastiques dans les mers et à la nécessité de débarrasser nos mers de cette énorme pollution.
July 9, 2022