J'ai eu l'occasion aujourd'hui, ici à Phnom Penh, d'avoir une série de réunions bilatérales. Tout d'abord, avec le deuxième ministre des Affaires étrangères de Brunei, avec le ministre des Affaires étrangères de Singapour, avec l'hôte et ministre des Affaires étrangères du Cambodge, et avec le Secrétaire général de l’ASEAN.
Et demain, j’aurai quatre autres réunions bilatérales avec les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de la Chine, de la Thaïlande et de l'Indonésie.
Et je signerai également l’accession de la Grèce au traité d'amitié et de coopération de l'ASEAN.
Dans toutes ces rencontres, outre le cadre des relations politiques et économiques bilatérales, j'ai eu l'occasion de soulever la question du droit international et du droit international de la mer, l'UNCLOS, la convention des Nations unies. En d'autres termes, la nécessité de disposer d'un cadre stable permettant d'assurer à la fois la liberté de navigation et la sécurité et la coopération dans le milieu marin.
Je dois dire que tous les pays avec lesquels j'ai parlé aujourd'hui ont réagi de manière très positive à cette position. D'une manière générale, il semble que dans le contexte actuel et suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la communauté internationale comprenne de plus en plus que le révisionnisme, la contestation des frontières et la non-signature des règles du droit international et du droit international de la mer entraînent l'humanité dans des aventures et que nous devons avoir une position ferme, une position qui assure le progrès, la stabilité et la prospérité.
August 2, 2022