La journée a commencé de manière touchante, par la visite de l'école grecque de Saint-Nicolas. J'ai ensuite eu une rencontre bilatérale avec mon homologue, la ministre ghanéenne des Affaires étrangères.
Comme vous le savez, le Ghana est un membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2022 - 23. Nous avons discuté d’un très grand nombre de questions. L'invasion russe de l'Ukraine et les obligations du Conseil de sécurité ont figuré parmi celles-ci.
Le Ghana, en général, est un partenaire naturel de la Grèce. C'est un pays qui a signé la Convention sur le droit de la mer, l'UNCLOS, et qui est membre du Groupe des Amis de l'UNCLOS. C'est un pays qui exprime la stabilité et l'engagement envers le droit international en Afrique de l'Ouest. Un pays qui croit en la protection de l'intégrité territoriale et de l'indépendance de tous les États.
En outre, l’occasion m’a été offerte de promouvoir les investissements grecs au Ghana. L'Afrique de l'Ouest est une porte d'entrée vers l'économie à la croissance la plus rapide du monde, dans une région qui connaît également la plus forte croissance démographique.
JOURNALISTE : Monsieur le Ministre, il y a deux jours, une décision du tribunal de Tripoli a gelé le deuxième « mémorandum » turco-libyen, adoptant même les arguments de la Grèce, de l'Egypte et de l'UE. Cependant, M. Dbeibah semble rassurer M. Çavuşoğlu, selon une déclaration du ministre turc des Affaires étrangères, en lui disant qu'il n'y a pas de problème et que le projet sera mis en œuvre normalement. Quel est votre commentaire à cet égard ?
N. DENDIAS : Tout d'abord, je serais très prudent à l’égard de toute information venant du côté turc. Mais au-delà de cela, une position générale serait qu'un gouvernement intérimaire, je pense, ne peut pas commenter les décisions du pouvoir judiciaire. Cela est au moins valable dans tous les pays avancés. Et, de plus, dans une affaire qui est également jugée par une Cour suprême.
January 12, 2023