Déclaration du ministre des Affaires étrangères Nikos Dendias dans le journal « To Vima tis Kyriakis » concernant la visite du Pape François (05.12.2021)

La visite en Grèce, qui fait suite à la visite emblématique à Chypre du primat de l'Église catholique et chef de l'État du Vatican, intervient à un moment symbolique.

La Grèce célèbre 200 ans de liberté et, dans le même temps, la conclusion de plus de 40 ans de relations diplomatiques entre les deux pays.

Ces relations sont fondées sur des valeurs communes telles que le respect du droit international, la protection des droits de l'homme et la coexistence pacifique entre les peuples et les religions.


J'ai eu l'occasion de rencontrer à nouveau le Pontife hier, suite à l'audience d'octobre 2019.

Dans le cadre du renforcement des liens entre nos pays, je me suis récemment rendu au Vatican, où j'ai rencontré le cardinal Parolin, Premier ministre du Saint-Siège.

Les défis communs auxquels nous sommes confrontés sont nombreux.

En tête de notre agenda figure notre intention de continuer à travailler ensemble pour protéger les populations chrétiennes du Moyen-Orient, malheureusement menacées quotidiennement, et pour leur coexistence pacifique avec la population musulmane majoritaire.

Nous sommes convenus de coordonner nos efforts avec un certain nombre de pays des Balkans occidentaux afin de promouvoir la sécurité et la stabilité et de contrer les idéologies islamistes extrêmes, ainsi que le nationalisme, qui ont fait leur réapparition dans notre voisinage.

Bien entendu, nous portons tous deux un intérêt particulier à la protection du patrimoine religieux et culturel, ainsi qu'à la liberté de religion.

Dans ce contexte, nous soulevons avec force la question de la transformation de Sainte-Sophie en mosquée, ainsi que la fermeture de la faculté de théologie de Halki.

December 5, 2021