JOURNALISTE : Monsieur le ministre, vous venez d’achever un cycle de contacts ici, en Arabie saoudite et vous avez signé deux accords. Quel est le degré d’importance de cette visite pour les prochaines étapes dans les relations entre les deux pays ?
N. DENDIAS : Je pense que c’était une visite importante – la mienne et celle du ministre de la Défense, Nikos Panagiotopoulos – aujourd’hui, en Arabie saoudite, à Riyad et à Djeddah.
Tout d’abord, nous avons signé un accord avec le Conseil de coopération du Golfe, un objectif poursuivi depuis longtemps par les deux parties. Et nous avons signé un accord pour le transfert d’une batterie Patriot en Arabie saoudite.
Cela constitue, à mon sens, un grand progrès pour notre pays dans la coopération avec les pays du Golfe et une contribution de notre part à la sécurité élargie des sources énergétiques de l’Occident. Je pense que la politique étrangère grecque, dont l’objectif principal est de connecter la Grèce avec les pays du Golfe, a fait un pas supplémentaire en avant.
JOURNALISTE : Monsieur le ministre, nous voyons aujourd’hui ici, en Arabie saoudite, les Emirats participer à l’exercice Iniohos, deux grandes puissances traditionnelles du Golfe, du monde arabe, être présents en Méditerranée. A quel point cela est-il important pour l’équilibre des puissances dans la région et quels messages sont transmis en général ?
Ν. DENDIAS : Nous ne voyons pas cela comme une question d’équilibre, mais comme la création d’un front de compréhension sur la base solide du droit international. Tous les pays de la région élargie, sans aucune exception, qui cautionnent le droit international comme mode de concertation et de comportement, sont les bienvenues dans ce cadre de compréhension élargie que nous recherchons. Et qui, comme vous l’avez si bien dit, apporte des preuves tangibles de son succès.
April 20, 2021