Déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nikos Dendias, à l’issue de la séance d’information à l’intention des représentants des partis parlementaires (Athènes, 18.10.2022)

Déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nikos Dendias, à l’issue  de la séance d’information à l’intention des représentants des partis parlementaires (Athènes, 18.10.2022)Dans le cadre des séances d’information régulières, que je tient sur les instructions du Premier ministre, à l’intention des représentants des partis parlementaires, j'ai eu aujourd'hui une série de rencontres très intéressantes.

Après l'avoir consulté, bien sûr, je rencontrerai le représentant du parti PASOK-KINAL, M. Andreas Loverdos, lundi prochain.

Lors de ces rencontres, je fais toujours référence à la nécessité d'une unanimité nationale sur les questions concernant notre politique étrangère.

En effet, aujourd'hui, plus que jamais, en raison de la tension qui existe, ce consensus est essentiel. Les défis auxquels nous sommes confrontés sont sans précédent.

J'ai informé mes interlocuteurs de mes contacts au Caire, à Londres, à La Valette et au Conseil des Affaires étrangères de l'UE hier à Luxembourg. J'ai rencontré mes homologues et les ai informés, comme j'ai informé le Conseil, du récent « mémorandum » entre le gouvernement de Tripoli et la Turquie.

Je pense qu'il est absolument positif que, au-delà des déclarations faites, il y ait eu une compréhension claire des positions grecques. Des positions grecques qui reposent sur une base solide, la légalité internationale, le droit international de la mer.

Et, bien sûr, des positions qui servent la stabilité et la sécurité en Méditerranée.

J'ai également eu l'occasion de souligner l'exemple d'Israël et du Liban, et le récent accord conclu entre eux sur leurs zones maritimes.  Un accord qui renforce le récit grec, car il revêt une importance symbolique pour toute la région.

Quant au différend gréco-turc, je souligne toujours que ce différend peut très bien être résolu dans le cadre du droit international et du droit international de la mer.

Cependant, la Turquie ne prête pas une oreille attentive à ces appels. Elle préfère les comportements transgressifs.

Je veux qu'il soit clair que nous continuerons à mettre en évidence et à souligner ce comportement transgressif.

Cela dit, j'ai également informé mes interlocuteurs de mon déplacement à Kiev. Ce sera ma troisième visite en Ukraine pendant la guerre. Les deux premières ont eu lieu à Odessa, une ville d'une immense importance symbolique pour l'hellénisme.

Ma visite en Ukraine, outre l'approfondissement des relations bilatérales, comporte un élément de symbolisme très marqué. Le fait que le gouvernement grec, la société grecque, le peuple grec dans son ensemble, se tiennent aux côtés des pays dont l'indépendance nationale et la souveraineté nationale sont menacées.

J'ai affirmé à plusieurs reprises que le droit international, la Charte des Nations unies, est l’« Évangile » de la politique étrangère grecque.

Je répéterai cela à Kiev également.

October 18, 2022