« Cher M. le vice-premier ministre, bonjour et merci de votre accueil aujourd’hui [salutations en arabe]
Je me retrouve de nouveau en Libye, tout juste une semaine après la visite du Premier ministre, M. Mitsotakis à Tripoli, que j’ai accompagné. Ma visite aujourd’hui, ici à Benghazi, fait suite à cette visite et témoigne de notre plein soutien au gouvernement de transition de la Libye et au processus électoral qui se tiendra en décembre.
Dans ce contexte, je rencontrerai aujourd’hui le Président de la Chambre des Représentants, M. Aguila Saleh, mais aussi le maire de Benghazi, M. Bujwari.
La Grèce a toujours soutenu que la solution au problème libyen doit provenir du retrait immédiat de toutes les forces étrangères et des mercenaires étrangers du territoire de la Libye. Cela doit se faire tout de suite et le peuple libyen doit être responsable du sort de son pays.
Par ailleurs, j’aimerais vous remercier, M. le vice-premier ministre, pour votre prise de position franche sur « l’accord » illégal signé par l’administration du gouvernement d’union nationale et la Turquie sur les zones maritimes. Et je vous remercie de m’avoir rappelé ce que nous savions déjà, à savoir la décision de la Chambre des représentants de ne pas ratifier cet « accord » illégal.
La Grèce est à la disposition de la Libye afin de parvenir à un accord sur nos zones maritimes. Nous étions d’ailleurs arrivés très près [de la conclusion d’un accord] en 2010, comme vous avez dit très justement. Il ne restait que quelques détails pour finaliser l’accord à cette époque.
Et bien entendu, nous sommes ici pour activer tout le cadre des accords avec la Libye et conclure de nouveaux accords afin d’aider du mieux que nous le pouvons à la reconstruction du pays.
C’est la raison pour laquelle nous avons réouvert immédiatement notre ambassade à Tripoli et c’est pourquoi nous ouvrirons aujourd’hui notre consulat ici, à Benghazi. Notre nouveau consul, M. Rakinas, ainsi que notre chargé d’affaires à Tripoli, M. Stamatekos, sont ici avec moi aujourd’hui.
J’aimerais conclure – permettez-moi M. le vice-premier ministre – en faisant référence à la communauté grecque de Benghazi et de manière générale de la Libye, qui est ici et dont une grande partie est restée ici pendant les années de la crise et qui est prête à offrir son aide pour la reconstruction du pays. Je vais la rencontrer tout de suite après. Il y a également la présence des entreprises grecques qui sont restées ici et continuent d’opérer ici en Libye et à Benghazi et qui sont prêtes également, grâce à la connaissance qu’elles ont de la région, à aider à la reconstruction de la Libye, un pays ami.
Nous sommes à votre disposition, M. le vice-premier ministre, pour vous aider du mieux que nous pouvons. Je vous remercie beaucoup de votre hospitalité ».
April 12, 2021